[Terminé] La Demeure du Corbeau

[ Désolée si j'écris un peu trop, j'ai tendance à beaucoup décrire le contexte =X ]

Avez vous entendu parler de la Demeure du Corbeau ? C'est un vieux Manoir délabré, à l'écart et isolé de tout, construit sur une falaise aride, surplombant orgueilleusement la ville. C'était un milliardaire qui l'avait fait construire, et à vrai dire, cet homme -qui était un hybride corbeau, d'où le sobriquet du château- n'avait pas très bonne réputation, l'on disait qu'il était fou, et beaucoup se demandaient comment avait-il fait pour amasser une telle fortune avec un cerveau si dérangé. C'était une personne imprévisible, impulsive et sauvage, et ses idées étaient bien souvent déconcertantes. Toujours est-il que le vieil oiseau avait fini par décéder, et ce qui nous intéresse, c'est que l'acariâtre personnage ne s'était jamais marié, et de ce fait, il n'avait pas d'héritier. Toutefois, il avait laissé un testament, un testament bien étrange.. Il consistait en quelques lignes mystérieuses, qui visiblement étaient une sorte de carte à déchiffrer, une énigme à résoudre, qui mènerait jusqu'au trésor du Corbeau.. Du moins, c'est ce que certains pensèrent, mais la plupart ne prirent guère au sérieux ce mystère, convaincus que ce n'était qu'une folie de plus du vieil homme, et qu'il avait sans doute dépensé tout ses biens avant de mourir. Malgré ça, au fil des ans, la légende grossit et se répandit, et beaucoup de personnes allèrent fouiller dans le manoir à la recherche d'une quelconque réponse à l'énigme laissé par le noble , sans succès.. Même des voleurs s'y risquèrent...

*~*~*~*~*~*~*~*~*~*

En cette nuit dégagée, la lune éclairait généreusement le manoir abandonné, la fameuse Demeure du Corbeau. Depuis des décennies qu'il était oublié, les ronces et les broussailles l'avaient envahi, les ardoises du toit jadis lustré s'étaient détériorées et effondrées à certains endroits, la fontaine de la cour était asséchée et ternie, et les haies auparavant taillées avec géométrie n'étaient plus qu'une méli mélo sauvage et rebelle de feuilles et branches. Une légère brume enveloppait le château, le rendant encore plus sinistre, même les animaux ne s'aventuraient pas dans ses murs. Toutefois.. une silhouette se faufila, silencieuse et rapide, dans la cour et les rayons de lune touchèrent un masque aux éclats rubis...

*Le Masque Rubis, ou disons plutôt Opalyne c'est plus rapide, avait entendu parler elle aussi de la fable du milliardaire, par son propre père.. En effet, celui-ci convoitait le trésor du corbeau, il était certain qu'il y avait quelque chose, que ce vieux fou n'avait pas écrit ce testament pour rien. Enfin, Kyle n'y était visiblement jamais allé, sans doute était-il trop occupé à briser le coeur de pauvres jeunes filles. . C'est du moins ce que pensait notre jeune voleuse tout en progressant vers l'entrée du château, enfin l'entrée.. Pas exactement, elle s'était dirigée vers l'arrière et cherchait des prises dans un mur en angle mort, afin de passer par le toit sans se faire voir, réflexe furtif. La jeune souris se rappela que ce manoir était oublié depuis des lustres, et que plus personne n'y venait, était-ce bien la peine de se compliquer ? Avant de se décider, la cambrioleuse attendit quelques instants, retenant son souffle. Il n'y avait pas un bruit, seul le hululement lointain d'une chouette. Son odorat non plus ne décelait rien, il y avait un parfum de bruyère, terni par une légère odeur de moisissure, mais pas de senteur vivante. Ainsi, la jeune fille sortit de l'ombre et revint vers l'entrée principale, pour une fois qu'elle pouvait se le permettre, pourquoi ne pas en profiter..

Elle passa sous la lumière de l'astre lunaire, découvrant une silhouette floue, drapée dans une cape pourpre, dissimulant tout son corps, et même ses oreilles, car le tissu s'enroulait à la manière d'un turban autour de sa tête, et ne laissait paraître pas même une mèche de cheveux. Son visage quant à lui était abrité sous un large loup rouge incrusté de petits rubis, il ne laissait voir que ses lèvres, descendant jusqu'à son nez. Par contre, par les fentes du masque, on pouvait remarquer un éclat saphir trancher sur la teinte écarlate, c'était bien le seul indice que l'on pouvait avoir. Même sa taille était faussée, le Masque Rubis portait des semelles compensées. Certes vous allez me dire qu'un voleur qui porte des semelles compensées c'est pas ergonomique du tout, mais ses semelles sont d'une matière très souple qui amortit les bruits, et toc.
Sur ce, nous allons zapper un peu sur la progression de l'énigmatique personnage.*

*~*~*~*~*~*~*~*~*~*

*Désormais, Opalyne se trouvait dans la salle principale, la salle d'audience du manoir. Elle avait réussi à trouver dans des archives une copie du testament du vieux corbeau, et la première strophe se composait ainsi

Citation :: Mon trône contemple les avides,
mon auréole danse la valse musette.
A qui trouvera le sang du noble,
le chemin s'ouvrira.

Le trône indiquait manifestement la salle d'audience, la pièce centrale où le milliardaire recevait ses visiteurs, installé dans un majestueux siège. Jusqu'ici c'était simple. La voleuse ne prit même pas la peine d'examiner le siège, on voyait nettement malgré la poussière qu'il avait été déplacé et examiné maintes et maintes fois, visiblement ce n'était que l'indice d'où chercher , c'est à dire cette pièce. Ensuite, l'auréole.. Lumineux, au dessus.. Opalyne leva le nez, et arrêta son regard sur ce qu'elle cherchait, le lustre. Problème : Même avec ses semelles, la cambrioleuse ne dépassait pas 160cm.. Qu'importe, la jeune fille avait plus d'un tour dans son sac. L'une de ses mains sortit de son long manteau, tenant un solide voile, on ne le voyait pas à cause de sa cape, mais un long tissu lui servait de ceinture, et accessoirement de corde. La souris lança prestement l'étoffe en direction d'une poutre parallèle au luminaire, il s'y enroula , après quoi le Masque Rubis tira quelques secousses par mesure de sécurité, et ceci fait, elle grimpa à la "corde" . Elle fut bientôt à la hauteur du plafonnier et l'examina des yeux, restant accrochée à son pan de voile par les jambes, elle se pencha en arrière, et attrapa deux branches opposées de la lampe, puis la souris le tourna dans le sens contraire d'une montre, comme on le faisait pour la valse musette. Quelques secondes à peine s'écoulèrent, et un terrifiant grincement perça le silence, suivi d'un certain fracas, et d'un tremblement qui ébranla toute la bâtisse.

Quelques minutes après, Opalyne était à nouveau sur le sol ferme , et elle descendait les marches d'un escalier nouvellement apparu, le lustre commandait visiblement cet escalier, si on le tournait, cela activait un genre de système de poulies, ou quelque chose du genre, et faisait descendre les marches du plafond, tel une trappe qu'on ouvrirait. La jeune fille aboutit dans une sombre et froide cave, face à la température elle ne put réprimer un frisson. Dans un coin se trouvait un bureau poussiéreux, avec une étagère non moins poussiéreuse remplie de livres jaunis, en face un fauteuil dont le revêtement tombait en lambeaux, et au fond de la pièce, une sorte de placard en renfoncement, prenant toute la largeur du mur. Le Masque Rubis balaya d'un regard distrait le bureau, un encrier et sa plume envahis par les toiles d'araignées, une petite cassette, une bougie informe , vu toute les traces, ces objets avaient déjà été passés au peigne fin par le passé. Elle se dirigea donc vers le placard du fond, et de sa main gantée, tourna doucement la poignée. Les battants s'ouvrirent tout grand, découvrant tout un casier de bouteilles de vin, visiblement ce bureau servait surtout de cave à vin. Elle passa en revue les différentes bouteilles, et s'arrêta sur une en particulier, un Chateaubourgeois de 1950 , voilà un vin rarissime. Si ces énigmes la menaient à rien, elle pourrait toujours repartir avec quelques bouteilles de choix. L'héritière sortit délicatement la bouteille de son socle, mais elle rencontra une certaine résistance, le verre était relié à une petite chaînette qui disparaissait dans le mur épais. Ah.. Encore un passage secret ? Effectivement, la cambrioleuse n'eut pas le temps d'analyser la situation que à nouveau un grincement et un ébranlement dérangèrent le calme du manoir. Voilà donc ce que figurait le sang du noble, le meilleur des vins présents. Sans doute les précédents aventuriers s'étaient trop attachés au sens évident des précédentes phrases, et à la prose du texte, pour chercher un sens poétique à la troisième.

Enfin, qu'importe, ce n'était pas le moment de penser. Le Masque Rubis venait de remonter les marches de la cave secrète, en quête du prochain passage secret, lorsqu'elle entendit du bruit, cette fois ci ce n'était pas le geignement d'une poulie, ou le cliquetis d'une chaîne, non, c'était des pas.. Son sang ne fit qu'un tour, et à nouveau elle envoya son long ruban s'accrocher au poutre, le remonta au vitesse et se glissa entre la poutre et le plafond, sa finesse lui permettant ce genre de fantaisie, et elle prit soin de ramasser le tissu. Puis retenant sa respiration, elle attendit ainsi cachée. Il y aurait vraiment quelqu'un d'autre dans ce manoir oublié depuis des années ? Si c'était le cas, il avait bien choisi son jour..*

Ghos était plutôt ennuyé, ce faisait presque qu'une heure qu'il regardait de tous côtés pour trouver ce fameux trésor dont on lui avait parlé. C'était étrange, ce château abandonné n'avait probablement pas accueillis un mortel depuis plusieurs années! Voir des centenaires! Mais il n'était pas près à laisser tomber, il lui manquait quelque chose, mais il ne savait pas quoi...

Si au moins il aurait pu trouver un indice quelconque lui démontrant un certain chemin à suivre. Il avait bien entendu parler d'un certain testament, ce devait être un indice, mais où se trouvait-il? Il s'arrêta un instant pour se masser les tempes et bifurqua vers une fenêtre qui était délabrée et fait de bois qui moisissait. Il essaya de l'ouvrir, sans succès : c'était coincé car le bois avait non seulement moisi, mais avait gonflé à cause de l'humidité qui régnait à l'étage. Il devait trouver un indice, et vite. Il sortit sa corde munie de crochets affilés, vérifiant l'état de la corde, il se retourna et regarda attentivement le plafond. Peut-être y aurait-il un trappe en haut? Il fit tourner la corde plusieurs fois et la lança sur une poutre qui semblait, selon lui, plutôt solide. Une fois le projectile bien agrippé au bois, vérifiant si elle tiendrais son poids, il relâcha un peu la tension et commença à grimper. Il aurait bien pu sauter de mur en mur, mais ce n'était pas le temps de faire des acrobaties, s'il se blessait, il devrait faire demi tour, et il n'en n'était pas question, il ne laisserais pas tomber si facilement. De toute façon, le plafond était plutôt haut et il valait mieux être prudent.

Une fois l'ascension terminée, il retira rapidement le crochet sans même regarder et roula la corde pour la remettre en bandoulière. Il avança prudemment sur la structure du plafond n'étant que quelques poutres horizontales qui couinaient à chaque pas. Il regardait attentivement le plafond, cherchant du regard une encoche et des doigts une irrégularité dans la forme du bois. S'il y avait quelque chose de dissimulé sur ce plafond, il avait été bien caché, car il ne percevait rien d'anormal. Il décida donc d'y aller au son : la résonance que le bois donnait lui indiquerais facilement s'il y avait quelque chose en haut. Son ouïe très particulière et puissante lui venant de la race des chauve-souris lui était d'une grande aide. Il hasardais des petits coups un peu partout sur la surface et fini par discerné un vide entre un planche et une autre, un subtil frottement. Ce devait être une trappe!

Il ne chercha pas plus longtemps, pas le temps de faire joujou avec les portes. Il donna un puissant coup de pied sur la trappe, ce qui fit céder, du coup, le loquet qui se trouvait de l'autre côté. S'il avait brisé si facilement, ce devait être à cause de la rouille et du bois décrépis. Sans attendre, il se faufila à l'intérieur et regarda attentivement les alentours... L'endroit était désert. Laissant la trappe disloquée sur le parterre, il avança vers un bureau qui se dressait devant lui. Il dit à voix haute, sachant que personne ne se trouvait dans cette maison abandonnée, d'un air penseur.*

Ghos : "Je crois bien l'avoir trouvé, cet indice..."

[Édition des paragraphes car j'ai remarqué que le pavé de blanc était dur à lire.]

*Effectivement, il y avait quelqu'un d'autre.. Un jeune chauve souris aux couleurs sombres. Depuis son étroite poutre, Opalyne l'observait, son pelage se hérissant légèrement. Elle avait développé une certaine allergie à la gente masculine du fait de son père, qui n'en avait jamais été un. Non seulement ça, mais cette apparition contrariait tout ses plans.. Visiblement, cet adolescent cherchait lui aussi le trésor, et le Masque Rubis n'avait guère envie de le laisser filer dans les mains du premier importun venu, Kyle Cooper avait parlé de trouver ce trésor, et de ce fait, c'était elle qui devait lui damer le pion, et personne d'autre. Mais en fait, la jeune souris ne pouvait pas faire grand chose... L'énigmatique cambrioleur au masque rouge ne se montrait jamais et n'ouvrait jamais la bouche, alors que pouvait-elle faire ?

Opalyne : (Je ne vois qu'une chose : le laisser faire le travail.. Si il trouve, il goûtera à l'une de mes cartes soporifiques , et si il abandonne, je pourrais reprendre mes recherches. )

La jeune fille positiva ainsi. Après tout, elle avait réussi à se procurer les deux premières strophes du testament, mais pas la troisième et dernière, qui visiblement n'avait jamais été publiée, donc pour la dernière partie de l'énigme, Opalyne était dans le brouillard. Qui sait, peut-être que ce chiroptère lui mâcherait le boulot et trouverait d'autre indices ? Pour le moment, elle allait se faire toute petite et ne pas le quitter des yeux. Une chance, il ne semblait pas se douter qu'il n'était pas seul.*

*~*~*~*~*~*~*~*~*~*

Le jeune garçon examinait attentivement le plafond, marchant entre les poutres. Le Masque Rubis, bien que sur une poutre également, était hors d'atteinte, en effet il était sur l'une des charpentes à la base du plafond, là où il se rétrécissait, de ce fait il n'y qu'un très étroit espace et le chiroptère ne pourrait s'y faufiler, de toute manière il semblait bien occupé à sonder les lambris. Bientôt, il découvrit une trappe cachée, la défonça et passa à l'étage supérieure, une sorte de grenier manifestement.

*Opalyne attendit quelques instants, la main posée sur les planches au dessus d'elle, elle ressentait les vibrations des pas de l'inattendu rival, ça y est, il était dans le fond de la pièce, ce qu'elle attendait. La jeune voleuse s'extirpa de sa cachette, et bondit lestement, tout en silence de poutre en poutre, puis se faufila à son tour dans la trappe, profitant que le jeune homme soit occupé dans le fond du grenier, elle analysa vivement la pièce, malheureusement assez dénudée, mais Dieu soit loué, là encore il y avait des poutres proéminentes. La cambrioleuse remercia au fond d'elle les charpentiers d'avoir inventé les poutres, tout en s'agrippant à l'une d'elle et là encore, elle s'y plaqua puis ne bougea plus. Ses mouvements n'avaient pris que quelques secondes, et elle n'avait pas fait plus de bruit qu'une ombre. Désormais, à nouveau elle fixait l'intrus, celui-ci semblait intéressé par le bureau se trouvant au fond du grenier, hum qui sait, il y aurait peut-être un exemplaire du testament avec le dernier et précieux paragraphe ?*

[ Je te laisse mener la danse pour le moment Maestro =] . Ah et, je précise je ne prévois pas d'endormir ton perso, ça serait contraire au RP x] . ]

[Je me suis fouler un doigt de la main droite aujourd'hui, donc je suis condamné à écrire a une main, je pourrai pas répondre pour le moment, désolé ^^"]

[Si tu permets, je vais composer la dernière strophe du testament ^^. Je peux au moins rebouger ma main :fier:

.]

Sans plus attendre, il avança a pas loup sur le bois craquant et couinant sous son poids. Il s'approcha du bureau, qui était effectivement dans un très mauvais état, sans parler de la chaise. Il regarda attentivement... Rien à voir sur le dessus du bureau tellement la poussière s'était accumulée. Il pris son souffle et dispersa la poussière sur le sol en soufflant sur le bureau. C'était du bois massif, une œuvre de grande qualité dans le temps du "Corbeau" et... Il y avait quelque chose, un signe sur le dessus. Un symbole gravé, qu'il reconnu aussitôt : Un sceau semblable à celui dont il avait entendu parler par son ami Filx lors qu'il avait escorté les Novas. Mais, c'était clair, ce n'était pas pour les mêmes raisons, ce devait être le moyen d'ouvrir le bureau... Premièrement, il devait essayer par la force, de toute façon, ce bureau ne devait plus être très solide, si? Il recula de deux-trois pas et fit une solide descente du coude directement au milieu de la surface. Il cria de douleur.*

Ghos : "A-I-E !"

Se tenant le coude, il remarqua avec désespoir que le bureau n'avait pas une seule égratignure. Il n'aurait pas le choix, il devait trouver comment l'ouvrir... Il balaya la chaise de sa main et s'y assis pour se concentrer.*

Ghos : (Ce ne peut être comme celui des pierres Nova... Et ce qui avait fait sauté le sceau de ces dernière était une trop grande quantité d'énergie... Malheureusement je n'avait pas d'émeraude du chaos ni ma gemme qui ne reviendrais pas avant un bout de temps. Donc... Je dois tout de même essayer d'y aller avec ce que j'ai en réserve!)

Il se releva et regarda attentivement la marque. Depuis qu'il avait commencé à méditer des mois plus tôt, il avait appris à contrôler un partie du don qu'il avait : Utiliser l'énergie du chaos. A très petite échelle, certes, car il n'avait rien pour décupler sa puissance et ne l'utilisait quand cas extrême. Donc, il mis sa main sur le sceau et ferma les yeux, une aura mauve-noire enveloppa sa main et illumina presque aussitôt la marque. Il mit de plus en plus d'énergie, mais il faiblissait à utiliser en si grande quantité ce pouvoir. Le furry ne pouvait tenir beaucoup plus longtemps, le sceau semblait sur le point d'exploser, il mit un dernier effort et infusa tout ce qui lui restait d'énergie.

Le symbole semblait maintenant vouloir fuir le bureau, à peine quelques secondes après que Ghos aie enlevé sa main brulante, la surface du bureau implosa et se dissipa aussitôt. Le tout dura une seconde, peut-être même moins, il n'aurait sut le dire. Il gisait sur le sol, peinait à rester conscient et voulait à tout prix se relever. Avec un dernier effort il remonta sur la chaise et pris une grande goulée d'air. Il reposa son regard sur l'intérieur du bureau : Une simple feuille. Il l'a ramassa avec précaution et lut à voix bassem presque inaudible.*

Ghos : "

Citation :: Les joyaux sont dérisoires;
Guidé par l'avarice du monde;
Exposant dans la nuit;
La lumière, le gite véridique.

"

Il perdis presque conscience lors qu'il prononça les derniers mots. Il devait se relever, il venait de comprendre ce que ce Corbeau cachait... Sa fortune, mais non seulement ça. Il n'avait aucune idée s'il avait vraiment raison, mais peut-être que la source de sa folie s'y trouvait aussi...

[Pas de problème si tu préfères que je change un détail ^^.]

[ Pas de souci =3 ]

*Depuis son perchoir, la jeune souris observa d'un air neutre les mésaventures du garçon à tenter de désceller le bureau. Tout d'abord, il tenta de le défoncer, sans succès malheureusement pour son coude. Après cet échec, il s'assit, semblant réfléchir. Après quoi, il examina à nouveau la marque gravée sur le meuble, et y plaqua sa main. Ce qui suivit étonna fortement le Masque Rubis... Elle qui était une hybride tout à fait normale, sans super pouvoirs ni dons particulier, elle était assez ébahi par ce tour de force, et se demandait bien ce qu'était cette étrange aura mauvâtre.. Enfin, cela ne semblait pas faire de bien à l'adolescent de s'en servir, visiblement, ça l'épuisait à grande vitesse.

N'empêche que son estime pour l'intrus remonta légèrement. Bien qu'elle ne savait pas de quoi il retournait, ce chiroptère avait bel et bien un pouvoir. Ce n'était pas la première fois qu'elle en rencontrait, chez les hybrides cela arrivait de temps en temps que certains soient dotés de dons surnaturels et de capacités incroyables, et quelque part, la cambrioleuse les enviait un peu. Elle, elle avait du s'entraîner durement et longuement, emmagasiner petit à petit une grande quantité de connaissances en lisant et en étudiant pour arriver au niveau où elle était, et malgré ça, elle restait au fond une fragile jeune fille..
Enfin, c'est avec un peu plus d'intêrét et de curiosité qu'elle suivit la progression du rival. Celui-ci réussit finalement à détruire la partie supérieure du bureau, et il se retrouva affalé au sol. Face à la violence de l'explosion, Opalyne ne put retenir un sursautement, mais qui heureusement pour elle, fut silencieux.

L'hybride aux couleurs sombres ne semblait pas au meilleur de sa forme, mais il se releva, s'accrochant à la chaise. Après avoir repris son souffle, il découvrit un document qu'il lu d'une voix si faible, que la jeune souris ne pu l'entendre. Cette dernière se pinça les lèvres, contrariée d'être trop en arrière pour pouvoir écouter distinctement.. cette lecture l'aurait sans doute aidée. Mais allons, il ne fallait pas se décourager, l'adolescent paraissait ne plus avoir beaucoup de forces, peut-être allait il s'évanouir, ce qui laisserait au moins quelques instants de libre à la cambrioleuse, instants où elle pourrait prendre connaissance du texte. Et si il tenait le coup, elle attendrait qu'il quitte le grenier pour le lire, et repartirait à sa suite. *

Opalyne : ( Patience, patience.. J'aurais mon occasion.. )

Le furry en avait vu de pires, il se releva, mais subit des étourdissements légers. Il avait la nausée, mais il en avait l'habitude, lors qu'il utilisait ce pouvoir n'ayant rien du tout pour compenser la perte d'énergie. Il se répéta plusieurs fois la strophe dans sa tête, pour s'en souvenir et déchira le document. S'il était sur la bonne voie et qu'il échouait, personne ne pourrait s'y rendre car la dernière se trouvait bien imprégnée dans son cerveau. Non seulement pour empêcher quelqu'un d'autre de s'emparer des richesses, mais aussi pour peut-être les protégés du danger qu'il présentait face à ces vers...

Il savait exactement où aller, "Les joyaux sont dérisoires" montrait simplement que l'endroit était banal, et n'avait rien de spécial. C'était exactement le cas d'où il était avant de monter dans ce grenier. Il descendit donc rapidement, sans porter attention, sur les poutres et sauta d'un bon au sol en se laissant planer un peu pour éviter toutes blessures.

Il se massa la tempe gauche, vu le mal de tête qui le prenait. "Guidé par l'avarice du monde"... C'était simple à ses yeux, c'était une métaphore pour dire que seuls ceux qui vraiment veulent se trésor s'y rendront. Aucune indication dans cette strophe... Mais par contre, "Exposant dans la nuit" et "La lumière, le gite véridique" le tracassait. Il savait ce que cela voulait dire : la lumière de la lune révèle la vérité. Mais sachant que Corbeau était un riche et que sa fortune valait probablement plus que tout, le choix de mots était étrange. Il aurait imaginé "Le gite doré" ou encore "Le gite scintillant", mais non, c'était bel et bien un gite véridique. Mais qu'elle était cette vérité? Nul ne le saurait tant qu'il n'aurait pas vu de ses propres yeux ce secret, cette vérité qui lui semblait si menaçante.

La lumière de la lune... Il était exactement au bon endroit quelques minutes plus tôt : près de la fenêtre qu'il avait voulu ouvrir. C'était la seule source de lumière. Il s'avança et regarda exactement où se trouva la lumière, vu l'heure tardive, l'angle des rayons lunaires montraient une petite partie du mur opposé. Il se dit à lui même dans un soupir.*

Ghos : "Exposant dans la nuit, la lumière, le gite véridique... Pourquoi un noble milliardaire laisserais un testament si étrange? Ça ne fais aucun sens..."

Ayant relaxé un peu, il sentit quelque chose d'étrange... Il n'avait pas mis le doigt dessus depuis le début, mais il se sentait épié... Peut-être étais-ce que son imagination, mais il avait l'impression qu'on regardait chacun de ses mouvements. Il resta immobile, épiant le moindre son, la plus faible des respirations, aux aguets...

*Visiblement, le chiroptère était solide, il se reprit tant bien que mal, et après avoir visiblement mémorisé son contenu, déchira le texte, pour le plus grand plaisir de notre ami Masque Rubis qui maudissait silencieusement ce gêneur précautionneux.. Remarque, elle aurait pu recoller les morceaux, mais ça aurait pris trop de temps, et elle ne pouvait pas se le permettre, n'étant pas seule. Ceci fait, l'adolescent retourna sur ses pas, dépassant Opalyne qui se fit toute petite sur sa poutre, et il descendit à nouveau en bas. La souris attendit quelques instants, l'oreille tendue. Manifestement, il ne s'en allait pas, bon ça elle s'en doutait, mais on peut toujours rêver.. elle ne tarda pas à l'entendre s'éloigner légèrement de la trappe, il paraissait se rapprocher du mur parallèle. La souris profita de cette opportunité, et à nouveau se faufila par la trappe, puis retourna sur l'une des poutres inférieures. Délaissant ce qu'il restait du document, elle préférait surveiller de près ce rival. Tout en souplesse, elle progressa de poutre en poutre, veillant à ne pas faire craquer le bois, ou faire tomber de la poussière, et s'arrêta sur une juste au dessus de l'hybride chauve-souris.

Celui-ci était visiblement intéressé par la fenêtre, non, par la lumière plus précisément, il fixa son regard là où l'éclairage tamisé s'arrêtait, une petite partie précise du mur d'en face. Après quoi, il prononça quelques paroles, visiblement perplexe. Et cette fois ci, la jeune fille les saisit. C'était bel et bien le dernier paragraphe, celui qui devait mener au trésor. Le gite véridique ? Qu'est-ce que cela voulait dire.. Activant sa cellule grise, la cambrioleuse ne remarqua pas que la poutre sur lequel elle s'était recroquevillée était pourrie, mal lui en prit.. En effet, dans un effroyable craquement, la boiserie céda brusquement, et la pauvre Opalyne dégringola lourdement. Trop surprise, elle n'eut pas le temps de se rattraper à une autre poutre et tomba au sol, toutefois elle eut le réflexe de se ramasser en souplesse, mais elle avait atterrit juste en face du garçon..

Un genoux et une main à terre, le Masque Rubis se redressa lentement. Enveloppée de pourpre couvrant amplement son corps, et ne laissant rien paraître de ses formes féminines, un loup rouge étincelant dissimulant le haut de son visage, elle fixa le chiroptère. A vrai dire, malgré son allure fière, la souris n'en menait pas large, elle était en bien mauvaise posture.. C'était la première fois que quelqu'un voyait le Masque Rubis d'aussi près.. et quelle humiliation.. Que faire ? Fuir ? L'endormir avec une carte soporifique ? ... Coopérer ? Non, c'était impossible.. Cela l'obligerait à parler, et elle ne pouvait camoufler sa voix, ce qui trahirait aussitôt son sexe. Enfin, ce garçon paraissait être un genre d'aventurier voir de voleur, comme elle, dans le métier, en général on ne se trahissait pas.. Mais voilà.. on ne peut pas faire confiance aux hommes. La fuite semblait être l'hypothèse la plus raisonnable.. mais sa fierté lui refusait, et puis après tout, ce trésor lui revenait, elle ne pouvait pas le laisser filer aussi facilement, non elle ne voulait pas.

Et durant ces réflexions, l'étrange apparition aux couleurs écarlates restait immobile, silencieuse, face au chiroptère.. l'éclat saphir transparaissant à travers les trous du masque toujours fixe et se voulant froid.*

[Jusqu'à maintenant, c'est vraiment génial, un super suspens :3! (+1 Karma)]

Ghos resta de marbre lorsqu'il vit quelqu'un tomber avec une poutre du plafond, il s'en doutait déjà. Lors qu'il le regarda avec un air froid, dans un silence mortel qui faisait paraitre le temps comme totalement arrêté. Il n'avait en rien l'intention de se battre, pas sans savoir qui était cet étrange personnage.

Il vu tout de suite que ses traits n'étaient pas humain, de toute façon, les humains étaient bien trop malhabiles et imbéciles pour se cacher si longtemps sans se faire remarquer. Son masque qui scintillait de rubis était bien spécial, il lui donnait un air si froid et insensible. Il devait être un voleur aussi, et bien entrainé, en plus. Un peu comme lui, il avait consacré sa vie entière à être un voleur, à s'entrainer et à devenir de plus en plus fort peu à peu. Ce qu'il avait comme pouvoir était minime, et il l'utilisait très peu souvent, car il avait absolument besoin d'une émeraude du chaos pour l'utiliser sans risquer de se tuer.

Il savait que cet intrus devait être à la recherche de la même chose que lui, il n'y avait que ça, ici. Et pour lui, le furry était la seule source d'information depuis qu'il avait déchiré le document. Avec un peu de chance, il s'en irait sans rechigner, il n'avait pas l'intention de se laisser marcher sur les pieds. Il dit avec une voix mi-neutre, mi-menaçante.*

Ghos : "Alors, imprudent, qu'à tu l'intention de faire? Si vraiment tu es à la recherche de ce trésor, tu devra me faire face, et encore! Je suis maintenant le seul à savoir où se trouve le gite, et je te recommande vivement d'y renoncer."

Ses dernières paroles sonnaient comme un conseil sincère, il voulait se trésor, mais en même temps, il ne voulait pas que quelqu'un se mette en danger aussi. Les murs lui coupaient toute retraite, et la seul issue possible, le haut, n'était pas un problème pour lui, ayant des ailes. S'il attaquait, il était près, il ne se ferait pas prendre par surprise. Des années d'entrainement au combat ne seraient pas en vain. Mais il voulait à tout prix éviter ce combat, il n'avait pas habitude à se battre contre d'autres voleurs, il était fidèle à la grande famille qu'étaient les voleurs, car ceux qui choisissaient cette voie étaient mis à rude épreuve...

[ Ah merci beaucoup ! C'est gentil =D ]

*De longues et pénibles secondes s'écoulèrent, les deux voleurs se fixant mutuellement, immobiles, dans le silence pesant du manoir.. Durant ce temps, Opalyne ne cessait de réfléchir à la meilleure décision à prendre, elle avait déjà éliminé la fuite de son équation car cette solution lui hérissait définitivement le pelage. De toute manière ça serait indigne du Masque Rubis de filer à l'anglaise sans avoir réussi son larcin. La jeune fille ferait face, qu'elle doive se battre ou non, après tout elle s'était entraînée aussi au combat en cas de problèmes. Toutefois, son flux de pensées fut vaguement interrompu lorsque son rival prit la parole, d'une voix calme, mais intimidante. Il lui demandait quels étaient ses intentions, ajoutant que si il convoitait le butin, il devrait lui faire face, et après lui avoir rappelé que lui seul connaissait la cachette du trésor, il lui recommanda de passer son tour. Le Masque Rubis l'écouta impassible, et lorsqu'il eut finit sa tirade, elle relâcha quelque peu son attention, époussetant soigneusement la poussière que sa cape s'était prise lors de la chute. C'est alors que..

Opalyne : " Je suis désolée de vous décevoir, mais je n'ai aucunement l'intention d'abandonner cette énigme. Si vous voulez vous battre, à votre guise, je vous attends. "

Effectivement, le Masque Rubis ouvrit la bouche, dévoilant une voix jeune et féminine. Surprenant ? Et bien voilà à peu près le raisonnement qu'avait tint notre jeune souris.. Elle avait rejeté la fuite, il lui restait ensuite d'éliminer d'une manière ou d'une autre ce gêneur en l'endormant ou quelque chose du genre. La deuxième solution lui faisait envie, mais elle prônait la violence, et ça serait un peu déloyal d'en finir aussi vite, de plus, quelque part ça serait un peu lâche, ça serait une forme de fuite également.. Et de toute manière, le chiroptère se tenait sur ses gardes, même si Opalyne était rapide et agile, elle ne pourrait pas dégainer sa carte et lui envoyer, il se défendrait, c'était peine perdue. Il restait donc une dernière issue : collaborer. Cela, l'adolescent ne semblait pas plus y adhérer que la cambrioleuse.. Le Masque Rubis agissait toujours seul, et les voleurs partageaient rarement leur butin.. De plus, coopérer avec un être masculin lui donnerait presque la nausée. Mais il fallait avouer que au final, c'était la solution la plus plausible..

Ainsi, la jeune souris avait décidé de ne pas se défiler, et de ne pas cacher ses intentions, après, c'était au chiroptère de voir. Oui, Opalyne attendait à voir ce que proposerait ce rival, un duel, une association temporaire, ou autre chose. Peu importe, mais elle n'abandonnerait pas aussi facilement.
Certes, ça la gênait beaucoup d'avoir révélé sa voix et donc son genre, mais après tout, la jeune fille aimait le danger, l'inconnu.. elle ne savait pas où ça allait la mener, et quelque part, avoir fait cette petite entorse au règlement lui plaisait.. elle avait hâte de voir la suite des évènements. *

Il était bouche bée... Il s'attendait à tout sauf à ça, et cela lui compliquait la tâche : c'était une fille! Et malheureusement pour lui, il ne se battait jamais, ô grand Dieu jamais avec une fille. C'était à l'encontre de ses principes, il ne devait pas laisser paraitre ce petit détail qui pourrait lui coûter très cher. Il ne pouvais rien faire du tout contre elle, et ne pouvait renoncer. Donc, logiquement, tout ce qu'il lui restait était de coopérer, mais il doutait fortement qu'elle y adhère, vu l'hostilité planant dans l'air.

Essayant de garder son calme, ne laissant paraitre aucune surprise sur son visage. Il devait absolument faire abstraction de ce détail, il soupira longuement et roula des yeux. Croisant les bras il la regarda avec un air plus que sérieux et lui dit sans brusquerie.*

Ghos : "Je n'ai pas l'intention de me battre, mais je n'ai pas non plus l'intention de m'en aller d'ici. Donc, si vraiment tu veux te battre, vas-y je me défendrai, mais cela te mènera nul part. Et tout comme moi je ne crois pas que l'envie de partager te démange, n'est-ce pas? C'est à toi de faire un choix : partir, te battre ou rester et trouver un compromis. Je ne te suggère pas la deuxième option, par contre."

Pour souligner ces dernières paroles, il lui lança un regard de défi. Il jouait avec le feu, il le savait, mais peut-être cela lui ferait renoncer. Sans perdre son sang froid, il continua tout de même à guetter tout signe d'hostilité chez la jeune fille, il ne pourrait pas se battre, mais il ne se laisserais pas assommer pour autant! Il maudit dans sa tête les principes qu'il s'était imposé, mais c'était lui, et lui seul qui se l'était imposé. Sans ses propres valeurs et principes, qui serait-il? Un voleur qui va voler des gâteries au magasin du coin? Sans doute.

Il attendit dans le silence la réponse qu'elle lui donnerait...

*Le jeune chauve-souris ne sembla pas broncher lorsque la mystérieuses voleuse prit la parole, mais peu lui importait, elle assumait ce risque. Après avoir soupiré, le chiroptère rétorqua, au final, il pensait à peu près la même chose qu'Opalyne, au moins ils étaient sur la même longueur d'onde, c'était déjà ça de gagné. L'adolescent restait posé, mais son regard était brûlant, et il était visible qu'il se tenait sur le qui-vive. A vrai dire, le Masque Rubis n'y accorda que peu d'attention, et après avoir écouté impassible son rival, elle se tourna légèrement et commença à marcher lentement, de long en large, devant la fenêtre, les yeux au plafond. D'une voix calme, elle commenta*

Opalyne : " Le gîte véridique hein ? Je ne sais pas encore précisément ce que cela signifie, mais peut-être cela signifierait qu'il y a pas de ' trésor ' au final ? Tout au long de ces trois paragraphes, le Corbeau semble rejeter les richesses, et considérer ceux qui les recherchent comme futiles.. Il est possible que ce ' gîte véridique ' soit autre chose de de l'or ou des bijoux, une chose plus profonde à ses yeux.. Enfin, ce n'est qu'une hypothèse, je ne sais pas quel est votre avis, mais quoi qu'il en soit, j'imagine que le plus simple serait d'examiner ce fameux mur. "

*Et du pouce, elle désigna les boiseries éclairées par la lune. Hé oui, au final elle ne laissait pas vraiment le choix au chiroptère, mais de toute manière, elle ne l'avait pas non plus. Ni l'un ni l'autre ne souhaitait se battre ou abandonner, il ne restait donc plus qu'une chemin à suivre, celle de l'association. A vrai dire, le Masque Rubis ne considérait pas cela comme une association, mais plutôt... une quête en duo forcé ? Quelque chose du genre, et puis, lorsqu'ils trouveraient le "trésor" , elle aviserait à ce moment là. Après tout, son but était surtout que ce butin disparaisse avant que son père vienne le chercher et qu'elle y laisse sa signature, au fond, ce n'était pas le gain qui l'intéressait le plus.
Evidemment, il y avait encore la possibilité que l'adolescent proteste, mais même si il le faisait, ça ne la ferait pas plus changer d'avis, et il serait bien forcé d'accepter.

Pour finir, Opalyne s'approcha quelque peu du mur en question, et se tourna à nouveau face à son interlocuteur*

Opalyne : " A vous l'honneur ? J'imagine que vous ne devez pas avoir confiance, si jamais vous craignez que je vous joue un tour par derrière, je peux rester à distance. "

*Autant ne pas compliquer la situation et se montrer conciliant, c'est ce que pensait notre jeune souris, bien que son pelage crème se hérissait vivement face aux circonstances.. Non seulement elle devait faire équipe avec quelqu'un, mais en plus c'était un être masculin, et pour couronner le tout, elle lui laissait la place, ouh que c'était difficile.. Mais malgré tout, le Masque Rubis restait impassible, neutre. *

Il fut soulagé lors qu'il vit que la voleuse n'attaquerais pas, mais elle restait tout de même encombrante... Il pris les devants, regardant gardant un œil bien attentif, au cas où elle déciderait de ne pas tenir sa parole et de lui faire un mauvais tour. Il s’agenouilla devant le mur de bois massif et regarda attentivement chaque planches. Elles semblaient toutes normales, mais il devait bien y avoir une trappe un peu comme au plafond? Il donna un un coup avec sa main gauche sur la partie illuminée par la lune, se relevant par un douloureux échec. Tout ce qu'il espérait c'était ne pas trouver un sceau comme celui de l'étage d'en haut, car il était clair que cette fille profiterais de sa faiblesse pour lui filer sous le nez.

Il continua à inspecter le mur... Voilà! Il finit par tomber sur une planche n'étant pas exactement à la même hauteur que les autres, comme si elle aurait été replacée. Il n'avait pas de barre de fer pour arracher cette planche, donc il devait aller avec ce qu'il avait : son grappin. Il fit bien attention à ne pas se couper avec la pointe et la planta directement sur le côté de la planche, puis, vu la négligeable du manche métallique, il dut donner un vigoureux coup de pied sur celui-ci et la planche s'arracha d'un coup. Voila ce qu'il cherchait, un levier incrusté dans le mur. D'un coup d’œil il signala à la voleuse de s'éloigner un peu, puis il tira sur le levier d'un coup, un effroyable bruit métallique de chaines se fit entendre, puis le mur qui une seconde plutôt était intacte vola en éclats, Ghos du mettre son bras devant son visage pour éviter de recevoir une planche en plein front. Il baissa lentement son bras pour voir une cave au lieu du mur...*

Ghos : "Ce n'est pas du tout normal, mes doutes sont confirmés, Corbeau n'aurait PAS créé un dispositif du genre qui ne pouvait se fermer plus d'une fois. Je crois... je crois que s'il y a un seul joyaux ici... ce ne sera pas des diamants et des saphirs..."

Un terrible et froid grondement se fit entendre des profondeurs de la terre, peu importe ce que c'était, ce ne devait pas être bon présage...

*Le chiroptère entreprit donc d'examiner le mur, restant sur ses gardes. Et au fil d'observations, il remarqua une boiserie quelques peu décalée par rapport aux autres, utilisant une sorte de grappin comme de levier, il réussit à arracher la planche, y mettant de sa force. Le Masque Rubis était resté sagement en arrière, épiant le moindre de ses gestes avec attention, bien qu'extérieurement elle paraissait presque détachée du contexte, les bras croisés, adossée au mur opposé. Mais à vrai dire, ce n'était pas par hasard qu'elle avait proposé de rester à l'écart, certes ça la dérangeait de laisser la priorité à l'adolescent, mais en demeurant en arrière, elle pouvait mieux le surveiller, et en cas de problème, lui décocher une carte à distance. Pour le moment, elle n'en eut pas l'utilité. Le garçon découvrit un levier caché, et il fit signe à la cambrioleuse de s'écarter un peu plus, elle s'exécuta sans broncher, ne le quittant pas des yeux. Son associé forcé baissa le levier, et après un terrible fracas de chaînes, le mur explosa littéralement, dévoilant un sombre escalier s'enfonçant dans le sol..

Sous le brusque éclat des boiseries, Opalyne releva son bras devant son visage, se protégeant avec sa cape, et un un morceau de planche brisé ne manqua pas de laisser une déchirure dans le tissu pourpre. Une fois la déflagration passée, la jeune souris rabaissa sa cape, maudissant au passage la latte qui avait osé faire un accro à son manteau. Elle écouta d'une oreille distraite la réplique de son rival, fascinée par l'ouverture béante dont elle s'approcha quelque peu, mais restant tout de même à distance pour ne pas l'alarmer outre mesure. Un souffle froid et tremblant s'en échappait, et cela attisait vivement tout les sens de la jeune fille, elle se demandait ce qu'il y avait au bout de ce sombre tunnel, peut-être y aurait-il des pièges.. c'était exaltant !

Plongeant la main dans son manteau, elle en sortit une petite lampe de poche, à peine plus grosse qu'un stylo, mais qui émettait un faisceau lumineux assez puissant pour éclairer la galerie. En temps normal, Opalyne évitait les lumières car cela pourrait trahir sa présence, mais là, elle avait déjà quelqu'un sur le dos alors ma foi.. Elle se tourna face à l'aventurier, et demanda simplement*

Opalyne : "Qui passe devant ?"

Elle ne semblait pas prendre compte de ce qu'il avait dit et était, malheureusement, partante pour entrer dans ce tunnel. Il ne faisait pas du tout confiance à cette voleuse, donc après quelques secondes d'hésitation, il s'écarta et lui souffla.*

Ghos : "Passes en premier, simple question de sécurité personnelle, tu dois sûrement comprendre, si? Tu n'as pas besoin de t'inquiéter pour moi, je ne ferai rien de mal."

Il était sincère, mais qu'en était-il de cette... fille. Pourquoi avait-il fallut qu'il soit là exactement en même temps qu'elle...? Peu importe, il lui céda la place et l'invita à éclairer la voie. Nul ne savait ce qui se cachait dans cette cave, mais au moins auraient-ils la chance de voir où ils mettraient les pieds avec cette lampe torche, qui était... ridiculement petite... Mais mieux que rien.

[Partie pas mal plus courte ^^. Je rallongerai rendu en bas de cette cave :hap:

]

Le chiroptère semblait quelque peu incertain, mais finalement il se décida et préféra que la jeune voleuse passe devant, question de sûreté. Il ajouta qu'elle n'avait pas à s'inquiéter. Face à ces paroles, Opalyne fixait son interlocuteur plus froidement que jamais. Bien sûr, comme si on pouvait faire confiance à un représentant de la gente masculine.. A vrai dire, ces propos qui partaient pourtant d'une bonne intention ne faisaient qu'attiser la haine sous-jacente de la souris, et cette dernière ne risquait pas de se relâcher. Restant de marbre, elle fit un simple oui de la tête, bien que de nombreuses répliques acerbes lui venaient à l'esprit, et s'enfonça dans la sombre galerie, ouvrant la marche et balayant la zone du pinceau lumineux.

Le Masque Rubis avançait calmement, tout en silence, ses pas ne produisant aucun son. Sous la lumière tamisée de la petite lampe, l'on aurait cru à un fantôme.. sa longue cape donnant l'impression qu'elle flottait au dessus du sol, son visage rendu impénétrable par son loup, son allure légère mais constante, et son regard saphir paraissait glacial derrière le masque. Tout en progressant, Opalyne était vigilante à ce qui se dressait devant elle, mais elle portait une attention soutenue à ce qu'il se passait derrière elle.. Son ouïe épiait les moindres gestes du chauve-souris, et si il tentait quelque chose, elle comptait bien entendre ses mouvements.

Bientôt, les deux hybrides arrivèrent à la fin du tunnel, malgré quelques passages étroits ou cabossés, ce fut relativement facile jusqu'ici. Désormais, un escalier cette fois ci bien dessiné se présenter à eux, semblant s'enfoncer encore un peu plus dans les entrailles de la terre. La jeune fille s'arrêta, le passage était suffisamment large pour qu'elle et son intrus avancent de front, c'était déjà plus préférable pour se surveiller mutuellement..

Sans prendre compte de la froideur de la mystérieuse voleuse, il avança à sa suite jusqu'à ce que le passage s’agrandisse pour laisser place au deux voleurs. Ils continuèrent d'avancer, restant encore sur ses gardes mais remarquant qu'elle était beaucoup plus attentive à lui qu'il n'aurait cru. Elle n'avait décidément aucune confiance en lui, il ne lui en voulait pas de penser ça, bien au contraire, c'était dans les premières règles qu'un bon voleur s'impose : Ne faire confiance à personne. Quoi qu'il enfreignait souvent cette règle, mais ne se trompait que rarement sur l'identité réelle de la personne à qui il faisait confiance.

Ce tunnel semblait les emmenés aux entrailles de la planète, plus ils descendaient, plus le froid se faisait apparent dans le couloir. Il regardait droit devant et remarqua quelque chose qui clochait, une vingtaine de marches plus bas... Jusqu'à maintenant, les marches étaient tous pareilles, tous en bois avec rien de spécial. Mais il perçut, par chance, une ligne noire presque imperceptible à l’œil. En s'approchant il sut tout de suite que ce ne devait pas être inerte, il barra tout de suite la route à la furrie, pointant du doigt la corde qui était tendue d'un côté de la marche à l'autre. Espérant qu'elle ne prenait pas cela comme une hostilité de sa part, il prit tout de suite la parole :

Ghos : "Attend! À partir d'ici, il va falloir que l'on fasse extrêmement attention où l'on mets les pieds, j'ai aucune idée ce que ce fil fait là, mais ce n'est sûrement rien de bon. La fin de la descente doit être proche..."

Retirant son bras, il examina le piège : Plutôt simplet, mais mortel si l'on marche dessus. Il n'avait pas la moindre idée de ce que cela activait, et il ne voulait surtout pas savoir. Il pris l'un de ses Kunaï accroché à sa ceinture et trancha rapidement le nœud du fil pour éviter le déclenchement du piège. Ensuite il se releva et regarda le reste du parcours : Ils y étaient, un sol de pierre était perceptible un peu plus bas.

['Me lance pas en bas des escalier :rire:

]

[ Oh ç'aurait été rigolo X'] ]

Ainsi, les deux aventuriers continuèrent leur progression, prudente, mais déterminée. Opalyne ne perdait pas sa méfiance, et gardait une certaine distance de sécurité entre elle et le chiroptère maintenant qu'elle le pouvait. Le froid se faisait petit à petit plus mordant, et la jeune fille se recroquevilla légèrement dans sa cape, elle était certes habituée aux températures basses de la nuit, mais pas à celles de la terre.. Elle retint un éternuement, et poursuivit l'air de rien. Bientôt, il y eut un nouveau tournant, et le chauve-souris eu une réaction assez brutale, il bondit devant la souris, l'empêchant d'avancer. Le sang du Masque Rubis ne fit qu'un tour et elle plongea sa main dans l'une de ses poches intérieures, dans le but d'attraper l'une de ses fameuses cartes, mais elle stoppa son mouvement. En effet, elle aperçut à son tour le fil noir, et comprit l'attitude de l'adolescent. Retirant lentement sa main, elle recula légèrement tandis qu'il s'affairait à désactiver le dispositif assez rudimentaire, mais sans doute mortel. Marcher dedans aurait peut-être bien provoqué une explosion, ou quelque chose du genre, visiblement, le Corbeau tenait à son trésor..

L'hybride habillé de noir recommanda d'être bien vigilant à chacun de leur pas, leur but approchait sans doute, mais il était fort possible que les pièges se multiplient à l'approche de l'aboutissement.. Qui sait, peut-être qu'un boulet allait tomber d'une trappe, et les poursuivre comme dans Indiana Jones ! En temps normal, Opalyne aurait frémit de joie à l'idée de danger, mais là, elle se sentait.. gênée. En effet, d'une elle avait manqué d'attention, trop obsédée par chaque mouvements potentiellement traîtres de son rival, et avait faillit tomber dans un piège grossier, et de deux, son rival lui avait en quelque sorte, sauvé la vie, ou du moins évité quelques complications ou blessures, elle se sentait très mal à l'aise, bien que son visage masqué restait imperturbable.. Elle sentait qu'elle devait le remercier, mais en même temps, cette idée lui hérissait le pelage.. Bah oui, c'était un être masculin, et elle n'avait vraiment aucune envie de montrer la moindre reconnaissance à un homme.

Le Masque Rubis resta silencieux un petit moment, et une fois la route sécurisé, du moins dans l'immédiat, elle passa devant " l'ennemi " dans un bruissement de cape, et articula

Opalyne : " Merci.. "

Son merci restait froid, mais bon, elle avait fait de son mieux. C'était quand même la moindre des choses, même si c'était un mec, il l'avait aidée. Enfin, après cet effort, la jeune fille s'aventura prudemment sur le sol dallé, l'examinant des yeux, puis elle avança lentement son pied, effleurant la prochaine dalle, et fit de même pour les autres avoisinantes. Elle avisa la dalle voisine, ou elle bondit lestement. Puis se tournant face à son interlocuteur, elle expliqua, voulant que son merci soit vite oublié

Opalyne : " Ce sol également est piégé, certaines dalles sont prêtes à s'enfoncer, j'imagine qu'elles actionnent d'autres dispositifs. On peut sentir qu'elles sont plus creuses en les effleurant. "

Il fut tout de même surpris qu'elle ait daigné lui dire un petit "merci", il s'attendait plutôt à un mépris encore plus grand, mais il n'avait peut-être pas blessé son égo. Quand même froide comme un un glacier, elle se contentât de lui dire.*

Opalyne : " Ce sol également est piégé, certaines dalles sont prêtes à s'enfoncer, j'imagine qu'elles actionnent d'autres dispositifs. On peut sentir qu'elles sont plus creuses en les effleurant. "

Elle avait effectivement raison, il était plus massif que la jeune fille qui, elle, était souple et mince. Il ne manquait pas d'agilité, mais le poids de son équipement, si peu soit-il, faisait une différence dans une opération délicate comme celle-ci. Il eut une idée, ce n'était pas très prudent, mais cela lui semblait être plutôt facile. Il regarda attentivement le plafond, il était à 2 mètres au dessus de sa tête. juste assez pour sauter. Il attendit donc que la voleuse ait fini de traverser et grimpa sur le mur de bois, avec son kunaï s'assurant une bonne prise, supportant son poids. Ce n'était pas la première fois qu'il essayait ce truc, mais le couloir serait vite traversé sans encombre s'il réussissait. Il se concentra et se propulsa de l'avant avec le mur. Ailes déployées, il plana quelques secondes avant de planter solidement un kunaï dans un autre mur, et recommença jusqu'à la fin du trajet. Il aimait mieux ne pas prendre de chances, c'est pourquoi il n'avait pas marché sur ces dalles douteuses, même s'il aurait regardé attentivement chaque dalle, cela aurait été une perte de temps, et il aurait put se tromper. Comme mentionné, il avait un équipement qui pesait, et perdre l'équilibre dans ce couloir aurait été... mortel et... humiliant s'il ne serait pas mort. Il rejoignit rapidement son allié provisoire et imposé et continua à marcher, attentif aux pièges qui pourraient encore être présents.

Opalyne traversa aussi prudemment que lestement le sol dallé, et pu rejoindre "la terre ferme" , de là elle pu observer son rival traverser le passage. Il se servit de ses aptitudes volantes, et évita ainsi de marcher sur une dalle malvenue. Après quoi, il atteignit un sol plus sécurisé, et reprit la route. La jeune souris, qui avait attendu immobile reparti de front avec lui, se demandant quel prochain piège allait leur tomber dessus. A cette profondeur, l'air commençait à se raréfier, et le froid à s'intensifier. Pour le moment, la jeune fille n'était pas trop gêné de l'oxygène moins présent, mais bien qu'elle n'en montrait rien, elle supportait mal le froid mordant, et au fond d'elle même, espérait que cette épopée allait se finir rapidement. Dès qu'elle en aurait fini avec ce vieux fou de corbeau et son soi disant trésor, elle rentrerait chez elle, et irait prendre une bonne douche chaude, en espérant ne pas avoir chopé la crève d'ici là.

[ Pas d'idées désolée =X ]

[Pas de problème, je vais mené pour les prochaines rep. :3]

Le furry regarda attentivement autour de lui et vit tout de suite, à une dizaine de mètres de là, un mur sur lequel était gravé un genre de... casse-tête? Ce devait être ancien, ce n'avais aucun rapport avec quelque magie que ce soit, ni même un piège. Comment en être sûr? Simple : Le mur était complètement en pierre, et cet étrange symbole en était la serrure. Rien ne semblait relier ce système à un piège.

Ghos : (Je crois commencer à comprendre... Les strophes de son testament étaient un épreuve, une épreuve de logique et de courage... Et tout ces pièges et mystères... Cherchait-il à protéger son trésor de ceux qui n'avaient pas les valeurs requises? Simplement le fait d'oser s'aventurer dans ce manoir était courageux, pas de doute qu'il devait s'être bâtit une réputation étrange pour éloigner les imprudents.)

C'était bien vrai, lui et l'autre voleuse étaient passés à travers tout ça, il leur avait fallu courage, bravoure, force, discrétion, sagesse et déduction. Ce symbole devait être un autre test, mais de logique. Mais pourquoi? Pourquoi mettre tant d'épreuves pour cacher un butin? Chassant ses doutes en se grattant la nuque, il désigna de sa main droite le symbole qui, en fait... Ne symbolisait pas grand chose. Ce casse-tête était pas très compliqué : quatre cercles l'un dans l'autre, tous avec un certain motif. Il suffisait d'en tourner un pour le déplacer et les alignés tous. C'est donc ce qu'il fit, il prit regarda d'un œil rapide et précis le mur et tourna le premier cercle, ensuite le deuxième et enfin le troisième. Celui du milieu n'était pas amovible. Même placés dans le bon ordre, le mur ne fit rien, il ne bougea pas du tout. D'un air contrit, il regarda encore et encore le mur, c'était pourtant le bon motif, si? Ce qui lui restait à faire devait être si simple qu'il passait directement à côté. Il posa un regard interrogateur sur la jeune voleuse, peut-être le saurait-elle?

[ Désolée du gros gros retard ='X ]

*Pour finir, ils arrivèrent au pied d'un mur de pierre, finement ouvragé. Des sortes de cercles imbriqués les un dans les autres, de différentes couleurs et motifs, quelque peu saillants ornaient le mur. La souris s'arrêta et l'examina des yeux, tout comme son compère. Ce dernier fit le premier pas, et après un petit moment d'analyse, tourna chaque cercle de façon à faire concorder les ornements. Les gravures se mouvèrent dans de lugubres grincements, on devinait qu'ils n'avaient pas servi depuis des décennies.. Mais, le mur ne bougea pas, inébranlable. Désemparé, le chauve-souris se tourna vers la jeune fille, restée jusqu'ici immobile, elle lui jeta un regard insondable, et s'avança à son tour face au mur.
Ses doigts gantés effleurèrent chaque cercle, et finalement, elle posa résolument sa paume sur le cercle du milieu afin de l'enfoncer. Sauf que, elle sentit un blocage, cela ne changeait rien, et le pan de pierre demeura désespérément fixe et froid..*

Opalyne : (Evidemment.. c'aurait été trop facile. )

*Loin de se décourager, elle se recula légèrement, et contempla à nouveau la gravure mobile. Voyons.. jusqu'ici les deux voleurs avaient du faire preuve de nombreuses qualités, mais à chaque fois ou presque, ils avaient du s'adapter, et voir.. au delà de ce qui se dressait devant leurs yeux, de voir.. d'une façon différente, et même parfois incohérente.. L'esprit du millionnaire était dérangé, à n'en pas douter. Donc.. fallait-il se montrer.. illogique ? Après tout, ça ne coûtait rien d'essayer. Elle retourna une nouvelle fois face au mur, et à son tour, fit tourner les cercles, mais cette fois ci, dans le sens le plus incompatible possible, mélangeant les couleurs, inversant les motifs, pour un résultat des plus chaotiques.. Toutefois, un léger déclic troubla le pesant silence. Opalyne dressa les oreilles, et un petit sourire se dessina sur ses lèvres, une nouvelle fois, elle appuya sa paume contre le cercle immobile, cette fois ci, il s'enfonça dans la pierre en grinçant à qui mieux mieux.

Il y eut un nouveau déclic, mais cette fois ci, ce fut le pan de mur qui s'ébranla. Dans un terrible grondement, il se sépara en deux, et lentement, rentra dans les parois du tunnel, découvrant un nouvel escalier, sans doute le dernier.. La joie de la jeune souris était un tantinet gaché par le froid tenace.. pour en rajouter, un souffle glacial s'échappa de l'ouverture, loin d'arranger le corps de la voleuse. Mais allons, ils touchaient au but, elle pourrait bientôt ressortir de ce souterrain aux températures polaires.

Qui sait ce qu'ils allaient découvrir maintenant..? Quel genre de "trésor" les attendait ? Auraient-ils encore des énigmes à affronter ? Ou était-ce vraiment la fin ? Nombre de ces questions s'entrechoquaient dans l'esprit de la cambrioleuse..

Le furry regarda attentivement son équipière tout bousiller son travail après avoir vainement essayer de peser au centre. Il allait protester, mais il crut bon de la laisser faire, quelque chose lui disait qu’elle avait une idée derrière la tête. Il s’adossa au mur et fini par comprendre au dernier moment son but ultime qui consistait simplement à mettre le tout dans un ordre le plus chaotique possible. Il ne comprenait pas exactement pourquoi, mais lors qu’elle appuya encore au centre, cette fois-ci le passage s’ouvrit sans résistance, laissant maintenant place à un autre escalier. Il la gratifia d’un signe de tête et passa dans le passage sombre et glacial. Ils ne devaient pas être loin du leur but, mais il se demandait ce qu’il ferait une fois là bas, que trouveraient-ils?

Il regarda à gauche, à droite, en haut et en bas. Il ne vit rien, pas un seul piège, comme si une fois ces épreuves passées, plus rien ne pouvait les retenir. Seulement, avant d’arriver en bas, il voulait avoir le cœur net. Qui était-elle? Pourquoi ne l’avait-elle pas éliminer? Par bon cœur? Non… Non, cela l’étonnerait. À mi-chemin il s’arrêta net et se retourna vers la voleuse, lui jetant un regard suspect. Il avait beau être un gentleman, il tenait à savoir qui le suivait et était-il en danger? Avec un ton sec, sans compassion, il lui demanda simplement.*

Ghos : "Qui es-tu? Si j’ai à mourir ici, je veux savoir qui est-ce qui t'envoi. Je sais bien que nous avons le même but, mais je doute que tu me laisseras quoi que ce soit, s’il y a vraiment un trésor ici. Je ne te laisserais pas aller plus loin tant que tu ne m’aura pas dit la vérité, tu sais des choses, et je crois que le fait que nous soyons tous deux sur la même quête me donne au moins le droit de savoir ce que tu fais ici.! "

*Ainsi, les deux hybrides entreprirent la nouvelle descente. Chacun se montrait méfiant, l'adolescent regardait attentivement autour d'eux, tandis qu'Opalyne avançait lentement, prête à bondir au moindre déclic, ses oreilles en alerte. Mais rien ne perturba leur progression.. pas de mystérieux mur, pas de piège mortel, pas de gardien, pas même de flèches qui sortent des murs ou de trappe qui ouvre sur des pics.. Ca paraissait trop beau. Ils étaient maintenant à la moitié de l'austère escalier, encore quelques marches, et ils toucherait au but.. Du moins l'espérait-on. Après tout, le Corbeau leur réservait peut-être encore des surprises, qui sait. Mais de toute manière, peu lui importait, la cambrioleuse était prête à tout, elle n'était pas arrivée si loin pour abandonner. Enfin.. prête à tout, sauf à une nouvelle baisse de température.. Le froid ambiant traversait ses vêtements fins et lui gelait tout le corps, ah.. Vivement la douce température d'en haut, et surtout cette bonne douche chaude.

Opalyne n'eu pas le loisir de plus rêvasser à sa douche, son équipier s'était arrêté brusquement, elle fit de même. L'adolescent avait visiblement été contaminé par l'air glacial.. mais ma foi, il en fallait plus que ça pour impressionner la jeune fille, et soutenant son regard à travers son masque, elle l'écouta attentivement. Moui, ses questions étaient légitimes. Ma foi, c'était une bonne démarche, aussi le Masque Rubis accueillit plutôt positivement ces paroles, mais comme à son habitude, resta froide, enfin.. avec toutefois une pointe de mesquinerie dans sa voix claire et jeune.*

Opalyne : " Tu n'as jamais entendu parler du Masque Rubis.. ? Il faut revoir ta culture.. Enfin, tu as raison, j'imagine qu'il faut mettre carte sur table. Je suis cambrioleuse, je travaille pour mon propre compte. Mais en l'occurrence, ce n'est guère l'argent qui m'intéresse, ce que je souhaite c'est.. " * elle sortit d'un pli de son manteau une petite carte de visite décorée d'un loup rouge * " déposer ceci à la place du butin. Si tu veux le prendre, à ta guise, je suis ici pour... des questions de rivalité. Et tu n'as pas besoin d'en savoir plus. "

*Elle esquissa un sourire moqueur et reprit tranquillement la descente, le tout en restant en éveil au cas où il aurait envie de lui jouer un sale tour, ou encore en prévision d'un éventuel piège. Certes elle prenait des risques à se dévoiler ainsi, si peu soit-il, mais allons, la jeune fille appréciait le danger, au fond cette situation l'amusait même, et même si l'idée lui prenait de dénoncer les quelques informations qu'il pu apprendre sur le mystérieux cambrioleur, ça ne mènerait pas à grand chose.*

Ghos se contenta de grogner un onomatopée d'approbation. Cela lui suffisait... Enfin, pour l'instant. Son attitude hautaine et complètement indifférente l'agaçait au plus haut point, mais de toute façon, que pouvait-il faire? La remettre à sa place? Elle était mesquine et habile, mystérieuse et intelligente. En fait, ce qui la dérangeait chez elle, c'était probablement le fait qu'elle lui ressemblait un peu. Ce côté fier et sérieux. Il avança malgré lui, légèrement insatisfait, vers la fin de l'escalier. Il ne cherchait pas de l'argent, mais plutôt des artéfacts rares. De l'argent, il n'en manquait pas!

Plus que quelque pas dans cet environnement lugubre, plus que quelque pas avant de découvrir ce qui se cachait vraiment en bas. Un léger frisson lui courut le long de l'échine, il se rappela l'étrange son qu'il avait entendu avant de commencer à descendre. Il n'aurait tout de même pas enfermé un bête ici, non? Quoi que ce Corbeau était bien un peu dérangé, alors il ne savait pas trop à quoi s'attendre en descendant là. Ils arrivèrent dans la grande salle... Qui aurait crut qu'une telle pièce puisse exister si creux sous terre, car ils devaient avoir franchi au moins une centaine de mètres verticalement, ce qui expliquait la fraicheur, ou plutôt le froid mordant qui régnait ici bas.

Mais lorsqu'il se dit que c'était gagné, il entendit un horrible cri, cela lui vrilla les tympans et il tomba à genoux. C'était effroyable, d'où venait se vacarme infernal? Il avait l'impression que sa tête allait exploser, c'était douloureux, très douloureux. Mais il devait se concentrer, il était désorienté et ne savait même plus si la cambrioleuse était encore là ou si elle avait filé. Il mit un pied au sol et se releva difficilement, le cri avait cessé, mais il entendait encore un cillement embêtant. Entendre les ultrasons était peut-être utile chez une chauve-souris, mais dans ce cas, ça ne faisait que lui nuire. Il passa un regard rapide devant lui et vit ce qu'il craignait. Mais qu'est-ce que ça faisait dans un souterrain?! Une créature, un monstre, avec des yeux luisants, des crocs n'attendant qu'une chose : Plonger dans sa chair. Il devait être affamé et il était servit sur un plateau d'argent. Son corps massif était celui d'un reptile, ses griffes étaient acérées et aiguisées comme des lames...

[Désolé si je suis un peu fantaisiste sur ce coup x). Dit moi le si tu veux que je change quoi que ce soit et n'hésite pas à faire ce que tu veux avec ce que je lance

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