[Ouvert]Coeur de plomb

Le soleil se levait sur une ville au lendemain de pluie. Les immeubles de verre ruisselant de pluie s’égouttaient tranquillement et dessinaient de temps à autre des traînées d'arcs-en-ciels avec les gouttes débordant des gouttières surchargées. L'air sentait encore l'iode, signe qu'il y avait eu un orage de bonne ampleur cette nuit. En contre-bas les voitures se bousculaient pour sortir des parkings publiques, des femmes sortaient leurs chiens armées de parapluie. Des clochards se réveillaient en jurant, ayant été incapables de se trouver un abri décent pour la nuit. Des enfants sortaient bottes aux pieds et sourire aux lèvres et éclaboussaient le monde sur le chemin de l'école. Un peu plus loin à la confiserie des policiers achetaient leurs provisions de donuts tandis que leurs recrues attendaient patiemment dans leurs autos respectives, surveillant peut-être un fêtard sou de la veille ou un jeune voleur en herbe...
Des odeurs alléchantes se dégageaient des restaurants ouverts depuis quelques heures déjà; d'où en sortaient des livreurs surchargés de nourriture pensant déjà aux quelques sous qu'ils se feraient au soir. Une heure plus tard et on entendait déjà les ouvriers de travaux routiers piquer, souder, marteler le béton pour appliquer une nouvelle couche toute neuve alors que l'immeuble d'à-côté aurait bien besoin d'une touche de jouvence lui aussi.
On voyait déjà les ferry remonter de fleuve, certains plus vieux arboraient fièrement des roues à aubes colorées qui claquaient au contact de l'eau. Un train traversa le fleuve, perché sur son antique pont en acier. À-peine l'eût-il passé que le pont s'ouvrit et qu'une longue péniche passa sans même ralentir.
Des trains routiers revenaient de leurs livraisons de la veille; les pauvres conducteurs avaient conduit toute la nuit et traversaient maintenant un viaduc en pensant au café chaud, à leurs femmes et à leurs enfants. Le viaduc était vieux, et de temps à autre des petits blocs de béton se détachaient et allaient s'écraser en bas. L'un d'eux explosa juste à-côté d'un renard, qui se réveilla en sursaut, son fidèle Colt Python déjà en main. Vous comprenez bien-sûr que ce n'était pas un renard ordinaire, mais bien Scott Tucker, alias Drassel, chanceux à la fois d'avoir trouvé cet abri presque solide et de ne pas s'être fait fracturer le crâne par la roche de la taille d'un poing qui en est tombé, de quoi comparer le pont à un proprio enragé prêt à tuer son locataire incapable de payer son loyer.
Le rouquin, sa frayeur passée, s'étira et bâilla à s'en décrocher la mâchoire; il ouvrit ensuite de barillet de son revolver pour s'assurer qu'il était plein et le rangea dans son étui sous son aisselle. Il regarda la position du soleil et déduit en claquant sa langue sèche qu'il ne devait pas être loin de neuf heures du matin, sinon plus. Comme à son habitude, à chaque réveil suivait une course de santé sur les immeubles de la ville, ensuite il irait se CHERCHER un petit café (je n'ai jamais parlé d'en acheter un), ensuite il penserait à manger et les autres obligations viendraient en dernier. Une journée parmi les autres, quoi.
Il regarda sous les cartons sur lesquels il avait passé la nuit pour s'assurer qu'aucune balle utilisable n'était tombée de ses poches, car un calibre .357 magnum ça coûte cher et de plus c'est assez dur à voler merci...
Une fois les préparatifs faits, il marcha jusqu'à une échelle accrochée à un pilier du pont et y grimpa. Il déboucha sur le côté de la route; sur laquelle passaient à grande vitesse des véhicules de toutes sortes. Il respira pronfondément...

3....2....1....

Et il sprinta. Il courut, sauta par-dessus quelques voitures et se coucha sous un camion. Il arriva enfin de l'autre côté sain et sauf, quelques klaxons sonnaient, mais ce n'était sûrement pas en guise d'applaudissement.
Le canidé esquissa un sourire pendant qu'il reprenait son souffle; les motos étaient les plus dures à éviter...
Une fois reposé un peu, il accéléra le pas, pour enfin courir assez vite quand même. Il sauta du viaduc et atterrit sur le premier immeuble en effectuant une roulade, puis il courut vers le bord et sauta sur le deuxième, puis sur le troisième...
C'était devenu une habitude incontournable pour lui, une façon de se surpasser à chaque jour et de se prouver à lui-même qu'il était capable; c'était aussi une manière efficace mais temporaire d'oublier son passé...
Droit devant lui se dressait un immeuble un peu plus haut que les autres, d'environs deux mètres. À sa droite il y avait un toit à la même hauteur que les autres...
Il continua tout droit, il accéléra, sauta sur le mur, fit rapidement un deuxième pas sur celui-ci et agrippa la corniche de justesse. Il se hissa et continua sa course, à peine essoufflé.

Le monstre frappa l'échidné sauvagement à la tête, ce qui le secoua fortement. Cyclone n'avait aucune chance contre le dieu des morts, le combat durait depuis que trop longtemps, Cyclone n'avait pu que tromper son adversaire avec l'une de ses transformations qui ressemblait étrangement au fils de son assaillant. Cette transformation était l'une de ses armes les plus puissantes, cependant celui-ci aurait dû utiliser l'entièreté de son pouvoir contre le dieu de la mort qu'il avait, jusqu'à ce coup fatal, sous-estimé. Le démon, n'ayant pas l'habitude de se prêter à la tâche ingrate qu'est de se battre, se laissa légèrement emporter. Cependant, celui-ci ne gardait pas l'œil sur l'habitat qui était en parfaite harmonie avec son maître.

Alors des fissures vinrent s'agrandir dans le domaine du dieu, les tueurs, les violeurs, les voleurs et tous les brigands tentaient la course vers une immortalité de meurtre et de pillages. Cependant, Cyclone voyant que le combat était que trop démesuré et que le monstre de puissance le surpassait et de loin. L'échidné décida de tenter la course lui aussi. De quelques battements d'ailes, le métamorphe se trouvait dans la seule fissure qui semblait être la voie à prendre, car Cyclone, avec ses yeux de démon, percevait la lumière, une lumière pure et belle. Comparée à la lumière qui émanait des roches plus que magmatiques, cette lumière semblait divine, comme si elle pouvait lui accorder le pardon, le pardon qui pour lui serait non pas une délivrance, mais l'occasion de se reprendre en arrangeant ses erreurs passées.

La tête dans ses pensées, il oubliait qu'il ne faisait plus face au dieu des enfers. Cette impertinence lui coûta cher, le monstre lui lança un sort quelconque qui, selon l'échidné, n'était qu'un sort qui n'avait eu aucun effet sur l'échidné métamorphe.

Dieu de la mort : "HAHAHAHAHHAHAHHAHAAAAAAA, pauvre fou! Ces quelques moments d'insouciances sont finis, l'environnement réagit de la même façon que son maître, tu l'as bien constaté, cependant cela peut m'être bénéfique aussi!"

Le monstre effectua quelques mouvements de mains qui semblaient plus que banaux. Cependant des rochers vinrent se décrocher des parois de la fissure. L'échidné esquiva de justesse quelques rochers. Cependant, ce petit jeu était loin d'être le plus avantageant pour Cyclone, après cette prouesse épatante, les brigands qui semblaient être maintenant sous l'emprise du démon sautaient sauvagement sur le fugitif comme des chats affamés sur un bout de saucisse bien cuit... Bon... Cyclone pourfendait de coups de griffes sans regret, car il savait qu'il s'en prenait à des tueurs. Après un bref moment d'excitation, l'échidné réussit à se sortir de se guêpier, la liberté était proche quand soudain le monstre au commande de l'environnement refermait la fissure aisément. Par contre, ce procédé était lent, donc l'échidné inséra ses griffes dans la paroi rocheuse afin de se procurer un élan supplémentaire, le vent plongeait dans sa chevelure noircie. Il tendit son poing vers la paroi qui était à présent fermée. Le choc fût brutal, son poignet lui avait lâché. Malheureusement, le choc fût plus brutal pour l'échidné que pour la paroi donc Cyclone dut donner quelques petits coups qui le libéra de cet enfer.

L'échidné arriva dans une cité animée qui le changeait de sa routine sanglante. Il n'était pas étonné des nouvelles technologies, cependant, son entourage aux enfers ne lui avait pas vraiment précisé que les gens grouillaient comme de la vermine. Une rage l'emplissait pour certain passant, mais l'un le fit sortir de son état végétatif. Alors, pour aucune raison, Cyclone sauta à la gorge de celui-ci et lui écrasa la tête contre un mur qui ne tenu pas sous la pression. L'établissement était en fait un commissariat de police collé à un vendeur de donuts, chose qui n'était pas du temps que l'échidné régnait sur les terres. L'un des agents qui ne semblait pas être surchargé par le travail décocha son beignet sur la tête de Cyclone. Le policier apeuré dit d'une voie tremblante tout en appuyant sur une drôle de boîte noir.*

Policier : "C..co.code 99, un homme, ou..ou, plutôt une bête à vandalisé notre précieux fournisseur de beignet"

L'échidné qui était à ce moment encore en transformation démoniaque, s'était éclipsé sur un édifice lointain à grand coups d'ailes.
Cyclone se demandait sans cesse ce qu'il venait de se passer pourquoi avait-t-il attaqué se piéton qui semblait inoffensif, jusqu'à ce qu'une voix terrifiante venu le chercher dans ses pensés.*

Voix : "Mouhahaha, en effet tu devra pourfendre toutes âmes souillées de pêchés. Ce sera plus fort que toi, tu seras mon travailleur et en retour je vais te procurer... Mais enfin tu verras bien un jour ou l'autre..."

L'échidné s'emplit d'une grande frustration, voilà quel était le sort qui semblait si banal. Jamais il serait le pantin du diable! Au moins, maintenant avisé, il tenterait de ne pas trop lui obéir à l'avenir.

[À Drassel.]

Le renard commençait à s'épuiser, une centaine d'édifices sautés plus loin. Il ralentit et s'appuya contre un château d'eau, haletant et transpirant comme s'il avait parcouru...enfin bref. Il ouvrit une vanne sur le côté du réservoir et avala une grande lampée d'eau rafraîchie par la nuit. Il marcha ensuite vers le centre ville.
Il aperçut le Jim Portons juste à côté de l'immeuble sur lequel il se trouvait, soit le poste de police (hum...simple coïncidence?), lorsqu'il entendit une sirène juste en-dessous de lui. Le poste était attaqué?! Non...c'était juste à côté que ça se passait! Il aperçu le pan de mur gisant contre l'asphalte, et quelque chose sortir à toute allure, pour aller se percher au sommet d'un immeuble...
Que devait-il faire? Pourchasser la chose ou aller chercher son précieux café vanille française? Hum...le choix était difficile...et il perdait du temps! Sa curiosité prit le dessus: il voulait savoir quel était ce monstre.
Il s'agrippa à une gouttière et se laissa rapidement glisser jusqu'en bas. Il traversa la rue en courant, traversa quelques pâtés de condos, atteignit l'édifice et pénétra dans le hall en trombe, sous les yeux éberlués des secrétaires et des quelques employés descendus pour photocopier leurs paperasses. Il courut jusqu'à l'ascenseur et appuya sur l'étage le plus élevé, ne lui resterait plus qu'à monter les escaliers de secours pour arriver sur le toit...

''Espérons que cette bestiole restera là où elle est...je veux pas avoir fait tout ce chemin pour rien après tout ça!'' pensa-t-il à voix haute

Une personne toussa derrière lui. Il se retourna et se retrouva face-à-face avec un homme octogénaire qui le dévisageait de ses yeux surmontés d'une paire de lunettes en fond de bouteille...

Quelques secondes s'écoulèrent en silence...

...

...embarrassant...

Le renard se retourna prestement, les yeux grands comme des soucoupes. Il préféra se concentrer sur la musique ambiante...étrangement à la fois relaxante et énervante...

*TING!*

Les portes s'ouvrirent au dix-neuvième étage; le vieillard se dépêcha de sortir en tremblant de tout son Parkinson. Les portes se fermèrent et l'ascenseur continua sa montée interminable.
Drassel leva les yeux sur le cadran affichant les étages.

''24-25-26-27''

-Pfff!

''29-*TING!''

Enfin! Il sorti au pas de course et pénétra dans la cage d'escalier en sortant son revolver. Il grimpa les marches quatre-à-quatre et arriva enfin devant la porte du toit...
Il s'arrêta pour prendre son souffle...il prit une pause pour se préparer mentalement...
Qu'est-ce qui l'attendait sur le toit? Il remarqua qu'il ne savait absolument rien de cette chose...à part qu'elle savait voler.
Mais bon...là où il en était, il ne lui restait plus qu'à rassembler son courage et l'affronter.

''GO!''

Il arma le chien de son arme et poussa violemment la porte de secours...

[à Starwolfff]

[Non d'un George Gablu, c'est à moi? N'oubliez pas de mettre "Passe à _______" à la fin de vos RP :/. J'attend votre réponse ^^"]

Le volatile se promenait, l'air fier, au beau milieu de la ville. Il était bien respecté dans les environs, on le connaissait. Ces derniers temps, tout avait été ennuyant : aucune bataille, personne à qui démontrer ses talents. Vraiment... C'était complètement nul. Il regardait à gauche et à droite les passants qui l'ignoraient complètement, pour attirer l'attention, il faisait habituellement quelque figures en sautant. Ou quelque fois il marchait un court laps de temps sur un mur pour impressionner les gens -plus souvent effrayer que d'autre chose, en fait-.

Mais aujourd'hui, enfin, quelque chose se produisait, dans le petit quartier qu'était celui-ci, il vit deux choses d'assez anormales : Un hybride renard courir sur un toit et un policier étendu à côté d'un mur, ma fois, bien abimé. Cela voulait sûrement dire que quelque chose d'assez tumultueux s'était passé, surtout pour que l'on s'attaque à la police de la sorte. Quoi que... Oui, en fait, la police dans ce quartier était... plutôt... corpulente? Ce vendeur de beignes faisait beaucoup de profits avec eux, il fallait le dire! Il décida de se prendre un beignet (qu'il ne paya pas, bien entendu) et se dirigea, la bouche pleine, vers une ruelle. À l'aide des deux murs parallèles de l'endroit, il sauta de paroi en paroi pour enfin atteindre le toit. Aéris allait prendre en chasse ce renard, il devait soit être coupable de ce qu'il avait vu plus loin ou tout simplement témoin de ce qui était arrivé. Dans tous les cas, ce ne lui ferait pas de mal de se dégourdir les jambes. Il accéléra l'allure et sauta de toit en toit vers l'inconnu (bien sûr, avec style). Bientôt, il fut qu'à une quarantaine de mètres de lui. C'est alors qu'il disparu de son champ de vision, plus bas. Il devait être entré dans un bâtiment, très probablement le grand édifice qui trônait la place. Celui qu'il poursuivait devait vouloir monter sur le toit (C'est un bon point de vue, non?) et il s'affaira à monter le plus vite possible, non par l'intérieur, mais par l'extérieur. Il chargea ses Akiros de fléchettes grappins qu'il tira sur les pentures de fenêtres. Bien encré, il put commencer son ascension à une vitesse considérable.

Peu après il fut sur le bord de l'édifice en question et s'y hissa avec aise. Une fois en haut, tout ce qui sortit de sa bouche fut un cri très... peu... subtile?*

Aéris : "YAHOO! Un morceau de robot pour le fantastique Aéris!!! Toujours en premier!"

Qu'une personne à l'horizon... Et ce n'était pas la personne qu'il suivait. Ou... Était-ce la personne que ce renard prenait en chasse qu'il avait lui-même prit en chasse sans le savoir? Une chose était sûre, c'est qu'il avait vraiment une drôle d'allure!

[Passe à Psychone!]

Il était bien respecté dans les environs, on le connaissait. Ces derniers temps, tout avait été ennuyant : aucun bataille,

aucun bataille???!

(tu fais des erreurs parce que je te troll à la bibliothèque!!!) ABBBBBRRRAAA

[Effectivement, jeune troll. Tu m'as complètement fourvoyé avec tes interruptions ABRA-KADABRAnte.]

Le monstre ailé s'arrêta d'un coup net, l'appel du sang était trop fort. Celui-ci était interpellé par une chose sur un toît quelconque, Cyclone vola vers sa direction, la vitesse lui fit perdre le restant de beignet qui ornait sa tête. La folie lui montait à la tête, le sang et la mort l'appelaient. Rendu à l'extrémiter de l'édifice il esciquiva le volatile et lui fit de l'air avec ses ails démoniaques. La manoeuvre maintenant accomplie il se fracassa la tête contre le sol afin de briser son masque et dans l'élant il effectua une roulade maladroite qui le fit atterir dans le mur qui était maintenant ensanglanté à cause du boulet ambulant.

Son masque maintenant en pièces la transformation était annulé. Le monstre était qu'un échidné insignifiant et il le savait, alors celui-ci s'activa aussitôt. Il élargit sa bouche et émit un cris à glacer le sang, la circonférence de sa bouche était trop grande pour un échidner normal. Après se gémissement pénible il imposa sa main sur le mur ensanglanté et composa une phrase avec sa voix infernale 'Cyclone'*: Dans la prérie de mon coeur réside la peur ,dans le rouge de mes yeux réside le feux, avec ma vigueur je ne redoute pas la douleur! Voici mon échange!

Le mur tremblait et un symbole était maintenant sur le mur. De ce symbole un oeil souvrit subitement, cet oeil bougeait avec euphorie et semblait être enthousiaste. Un visage vint se modeler au mur au côté de l'oeil. Un torse , puis une jambe, puis deux, le corps était à présent complet et était détaché du mur. S'était un guerrier Japonais torse nu armé d'une arme aussi étrange que le sourire bête de son détenteur.

Guerrier*: 'Alors mon Cyclone on a des ennuis? Ou juste une envie de tuer?''

Cyclone *:'' Ferme-la et hop hop en arme!''

Guerrier*:''Tu sais que tu devrais pas parler comme ça à la relique préféré d'Ézuldur le roi sacré!?''

Cyclone*:''Oui oui je t'ai libéré maintenant tu obéis!''

Guerrier*:Libéré?LIBÉRÉ? Tu m'as VOLÉ du serviteur le plus brâve du dieu des enfers! Bon peu importe je suis une arme faite pour tuer donc je dois répondre aux besoins de celui qui veux tuer''

Cyclone était à présent près du manche de l'arme et posa sa main sur celle du guerrier. Une lumière vive émanait du corps du guerrier et le corps vint épouser la forme du sabre. Cyclone tenait le sabre dans sa main avec un sourire macabre et dit d'une voie relaxée*:'' Maintenant on rigole?''

{À Drassel}

[Rofl, Soul Eater style + Ézuldur... (Isildur, l'ancêtre de Aragorn xD)]

Le renard avait à peine ouvert la porte avec fracas lorsqu'il entendit quelqu'un crier à s'en arracher les cordes vocales un peu plus loin sur sa droite:

Aéris : "YAHOO! Un morceau de robot pour le fantastique Aéris!!! Toujours en premier!"

C'était quoi ça? Un crétin qui joue à un jeu de rôle sur table au sommet d'un édifice de trente étages? Pas le temps d'y penser: la bête devait l'avoir entendue elle aussi, car elle lui fonça dessus à vive allure et, devinant ce qui se passait à cause de l'immense climatiseur qui lui bloquait la vue, l'éjecta dans le vide avec ses puissante ailes. Drassel contourna furtivement la machine, son arme toujours prête, et risqua un oeuil hors de sa cachette...
Il vit la chose s'écraser violemment contre le béton, fracassant sa tête qui s'ouvrit comme un oeuf. En sortit un hybride échidné qui, visiblement tout étourdi, fonça contre un mur.

Le canidé, intrigué, fit discrètement le tour de sa cachette afin de suivre la scène étrange qui se déroulait devant ses yeux, ses sens non moins aux aguets et son fidèle revolver prêt à tirer.
Il vit le hérisson tracer des symboles étranges contre le mur contre lequel il s'était cogné, un oeuil bizarre s'y forma et quelque chose en sorti. C'était un guerrier japonais. L'échidné et lui discutèrent un peu, mais il ne comprit à peu près rien de ce qu'ils dirent.

Ezuldur? Dieu des Enfers?

Ce guerrier semblait menaçant et capable de donner du fil à retordre au plus téméraire des combattants. Son désarroi atteint son apogée lorsqu'il les vit fusionner en un seul être...Il ne put s'empêcher de penser à voix haute, oubliant totalement sa furtivité.

Drassel: Mais qu'est-ce que...?!

[A Starwolfff]

[N'oubliez pas le passe! Et Drassel, Cyclone c'est un échidné, pas un hérisson (ça se ressemble, mais bon, c'est pas pareil)]

Pendant un long moment, le furry volatile resta planté dans sa pose victorieuse lorsqu'il entendit et vit le nouveau venu, celui qu'il poursuivait. Quel imbécile, comment pouvait-il ignorer son succès glorieux et... À oui... Il savait pas qu'il faisait partie d'une "course", c'est vrai. Bon, bon, pas de quoi faire, reprenant ses esprits, il regarda le drôle d'événement qui se déroulait devant lui. Cet échidné avait un drôle d'air, il parlait tout seul et faisait... ... Apparaître un espèce de guerrier samouraï étrange qu'il pris comme arme. Du moins, ce nouveau venu c'était transformé en une épée, en genre de katana, il ne savait pas trop c'était quoi, il n'avait vu cela que dans les films.

Sans hésiter, il enleva les charge de fléchettes grappins et remit les fléchettes normales. Et pointa son bras droit sur l'étrange créature, oui... Créature, il ne ressemblait pas vraiment à un humain, c'était évident, il n'avait pas non plus un grande ressemblance avec les echidné d'aujourd'hui... À moi qu'il soit illuminé et se soit habillé dans un magasin d'articles vieux de plus de cent ans. Ce pouvait être une raison, vu qu'Aéris était pas mal sûr que le crâne fracassé du policier était dut à ce gars. Il fallait être vraiment idiot ou fort comme lui pour tenter un tel coup!

Sinon il était juste taré et finirai comme tous ses autres adversaires, face contre terre, suppliant qu'il le relâche. Quoi qu'à peine deux semaines plus tôt...

---------------------------------------------{Flashback}---------------------------------------------

Aéris : "Aïe! Vai mall au cou, lasse moua, 'mbécil!"

Il avait la tête entre la rue goudronnée et le pied d'un meneur de gang. Sans avertissement, le groupe lui était tombé dessus, et maintenant le meneur s'amusait à lui piller sur le visage...

Meneur : "Oooh, le pauv' ti moineau, aller, dégage avant qu'on décide de t'attacher à un panneau d'arrêt!"

D'un coup il repoussa le volatile qui déguerpi sans demander son reste...

Humiliant...

---------------------------------------------{Fin Flashback}---------------------------------------------

Le rodeur des rues secoua la tête pour oublier ça et au lieu d'attendre comme un cactus [Inside joke] au soleil, il tira sur sa cible... Avec sa main gauche qui était déjà chargée avec des fléchettes à bout rond pour l'entrainement... Tout ce que l'on put entendre sur le corps de l'échidné fut.*

Pok...

[<(^,^<) Go Cyclo! <( ^,^ )> Go Cyclo! (>^,^)>]

Cyclone*: Mouhahahaha, alors c'est ça? Confronter le dieu des enfers, voler l'épée d'Ézuldur, s'enfuire des abysses des enfers, tout ça pour qu'un gamin me lance une minuscule fléchette?''

Cyclone prit la fléchette, la serra fortement, dit quelques mots incompréhensible et la relança derrière les pieds du volatile. En suite il lança son épée dans les airs. Cependant la lame fendait l'air dans une direction hors cible. En fait l'épée avait été lancé dans la direction opposé au volatile et Cyclone s'exclama à haute voix*:'' Dans le noir de mon coeur ton âme sera confuse, le vent sera maintenant ma muse!!!'' Après ces quelques mots étranges l'échidné se dissipa dans l'air.
Cependant son ombre qui avait préservé sa place s'était maintenant répendue sur toute la surface de la toîture de l'édifice et on pu déconter 3 secondes avant que ce phénomène se dissipe à son tour. Dans le moment où l'ombre disparue Aeris pu sentir une forte brise qui longeait sa jambe qui semblait pas très importante.

Après ce bref moment de magie, on pouvait aperçevoir Cyclone faisant des cabrioles au loin. Celui-ci avait rejoin sa lame qui s'était plantée dans le mur d'un édifice et faisait donc des figures acrobatiques en équilibre sur sa lame.
Cyclone prit sa lame et sauta sur le toît du batiment. Après Cyclone se l'inséra dans le bras et remonta afin d'atteindre son épaule et continua son chatiment jusqu'à son ventre là où arrêta son manège afin de laisse découler le sang qu'une telle blessure devait procurer.

Le volatile recevait un souffle d'une chaleur volcanique dans le dos et une voix qui ne devait pas être inconnu pour ses opposants se fit entendre*:'' Mouhahahahah, alors gamin on jou maintenant?'' Ce rire idiot avait été accompagné d'un mouvement de doigts démoniaque bien à lui. 'Lowl'

L'échidné avait été intelligant dans son choix d'attaque, celui-ci avait, avec la dispersion de l'ombre, scruté les alentours afin de vérifier s'il était seul avec le volatile. Cependant son petit manège était plus complexe qu'il paraîssait en fait Cyclone avait invoqué une faille dans la fléchette qu'il s'était fait lancer plus tôt et l'avait relancée derrière le volatile afin de se matérialiser dans un endroit sûr , à l'abrit du danger et il avait pu se matérialiser avec l'aide du vent. Le vent que le volatile avait senti sur la jambe plus tôt, ce vent qui avait été invoqué dans ses paroles auparavant.
Avec la détection de l'ombre le renard était également ciblé. Il senti également ce souffle chaud et la même phrase se fit entendre de son côté .

Cyclone:'' Mouhahahahah, alors gamin on joue maintenant?''

Drassel sursauta et tira sans réfléchir derrière lui.

BANG! BANG! BANG!

Les puissantes balles fusèrent et ricochèrent contre le béton, y laissant de profondes marques, on entendit les échos des détonations au loin.
Alors il se rendit compte qu'il n'y avait personne, et qu'en plus il avait vidé la moitié de son barillet pour rien! Il s'empressa d'éjecter les douilles vides et de recharger avant de se diriger, le coeur battant encore la chamade malgré ses tentative pour retrouver son calme, vers l'endroit d'où venait la fléchette; il y découvrit un volatile tout habillé de vert fluo, visiblement plus nerveux que lui. Il le pointa aussitôt de son revolver et lui cria:

-T'ES QUI TOI?! JE TE DONNE DIX SECONDES POUR M'EXPLIQUER CE QUI S'EST PASSÉ SINON...

Le pauvre canidé détestait par-dessus tout perdre le contrôle de la situation, il détestait cette sensation! Ça ne lui était jamais arrivé auparavant sauf...il secoua la tête...il n'avait aucune raison ni le temps d'y penser. Il se mit à compter froidement.

-Allez accouche! Dix! Neuf! Huit! Sept!...

Il ne voulait pas le tuer, juste lui faire peur pour lui soutirer des informations, mais il se devait d'être le plus convaincant possible...

[à Starwolfff]

La voix de l'inconnu lui souffla à l'oreille des paroles malveillantes, il fut figé de stupeur pendant quelques secondes qui semblèrent durer une éternité. Lorsqu'il reprit enfin ses sens, il donna un violent coup de coude en arrière de lui, espérant atteindre l'échidné, il n'en fut rien, il ne frappa que de l'air. Au même moment, le renard qui s'était aussi hissé sur le toit plus tôt s'approcha avec son arme de poing lui laissant aucune retraite.

Drassel : T'ES QUI TOI?! JE TE DONNE DIX SECONDES POUR M'EXPLIQUER CE QUI S'EST PASSÉ SINON...

Le volatile ne fit ni un ni deux, il se retourna vivement vers le canidé pointant un arme vers lui. Il était complètement abasourdi, car la voix qui venait d'en arrière de lui s'était volatilisée au même moment qu'il avait percuté du coude l'apparition derrière lui. Non seulement cela, mais il n'était tout simplement plus là! Et pourquoi ce gars voulait-il le tirer, ce n'était pas comme s'il savait plus ce qui se passait. Complètement détaché, il inter-changea enfin ses fléchettes de pratique pour de vraies fléchettes, aiguisées et mortelles. Il continuait de compter...

"Six, cinq, quatre..."

Lorsqu'il eut fini de charger son Akiros gauche, un sourire se dessina sur son visage. D'un geste leste, il pointa son bras en direction du renard et se prépara à tirer. Le genoux légèrement fléchis, la tête vide de toutes pensées, il ne faisait que regarder son adversaire d'un air indifférent, un air de défi. Pour qui se prenait-il? Un justicier? C'était lui qui faisait la loi ici, personne d'autre!

"Trois, deux, un..."

Aéris : "Bang..? Aller quoi, qu'est-ce que tu penses faire? Tu ne tirera pas, je le sais, va cou-couche panier, niais!"

Il poussait sa chance un peu loin, mais il aimait bien choquer ses adversaires. Ses adversaires... Il avait complètement oublié qu'il n'y avait pas que lui et ce bizarroïde ici!

[À toi Psychone]

Aéris vit le doigt du renard déclancher le mécanisme de son arme et une balle fut dans une trajectoire parfaite vers son opposant. Drassel déclanchait maintenant le mécanisme à plusieurs répétitions afin que trois balles sorte à la chaîne. Une combustion se créa à l'extrémité des projectiles. Celui qui avait été tiré auparavant était à 10 cm du visage du volatile effronté.
Cette balle heurta sa tête et se dissipa à la suite. Ce phénomène se reproduit avec les trois autres projectiles. Cela était encore l'oeuvre du démon, cela s'expliquait par le fait que Drassel ne voulait pas le tuer et que les balles avaient été quelque peu bonifiée, cependant cela ne restait qu'une illusion d'optique, que le volatile était toucher. Le renard n'avait pas effectué ce tour de passe-passe, Cyclone avait encore une foie utilisé une illusion. Le renard était encore en état d'attente pendant que Cyclone partait discrètement par derrière. Cependant le renard n'avait pas eu le même petit manège et pouvait apercevoir l'autentique qui survolait, déjà loin, les horizons. Cyclone subissait quelques turbulence et une voix roquayeuse se fit entendre

???*:'' Cyclone, Cyclone, Cyclone, pourquoi tu t'acharnes à vouloir contredire mon vouloir? Tu vas faire demi-tour et tuer ces truants!

Cyclone*:'' HAHUM! JE vais rester ici et TU vas fermer ta grande bouche!

Dieu des enfers*:'' ceci n'est pas une façon de parler à un dieu jeune échidné!

La terre trembla sous les pieds de tous les habitants de la ville, quelque chose se préparait quelque chose de mal. Une grosse fissure se formait dans le sol, Cyclone voyait maintenant le démon qui le regardait avec un regard moqueur. Comme Cyclone l'avait auparavant remarqué les âmes damnées voulaient à tous prix la liberté, alors ces âmes se précipitaient vers la ville par le biais de la fissure. La ville était à présent pleine de tueurs, de violeurs, de vendeurs de beignets empoisonnés, de malfrats et de tout ce qui regorgeait les enfers .

Démon*:'' moouhahahhaha ''Take that'' quand toi et tes petits copains serez mort je me ferai un vilain plaisir à vous faire soufrir pour l'éternité!''

Le démon vennait de terminer sa phrase et la fissure était refermé sur quelques brigants qui couraient vers la liberté. Cependant la ville était maintenant emplit de brigants. Cyclone était à présent par terre sous sa forme d'échidné et brandissait son arme sur tout les monstres qui lui fesaient face et il émit un cris horrible*:'' WHAAAAAAAAA, allez, venez!!!''

[À Drassel ayant une nouvelle coupe de cheveux lol]

[Also, évite de faire des double post, fait edit à la place ^^". Mais je comprend pas plus ce que tu veux dire. Pour moi y'a un dude qui tire sur moi et disparait, mais l'autre existe encore, il ne s'est pas volatilisé par magie. Peux-tu faire au moins en sorte qu'on comprenne, parce que pour moi, c'est vraiment un brouillard, là.]

[Bon je l'ai bonifié.....]

Aéris : "Bang..? Aller quoi, qu'est-ce que tu penses faire? Tu ne tirera pas, je le sais, va cou-couche panier, niais!"

Drassel grinçait des dents. Il avait deviné! Sa prise se referma un peu plus sur son arme...il aurait voulu le tuer! Il le pouvait! Il était en position de supériorité mais il n'arrivait pas à appuyer sur cette fichue gâchette! Les articulations de sa main blanchirent sous ses poils et son revolver se mit à trembler. Il bouillonnait de rage.
Soudain, il vit l'échidné passer devant lui. La terre trembla et une immense fissure se fit dans le sol au loin, des centaines de points noirs en sortirent...des gens? Qu'est-ce qui se passait en bas? Ignorant que l'autre le visait aussi, il délaissa le brocoli et mit sa main gauche en visière. C'étaient bien des gens! Et ils attaquaient la ville! Il vit l'échidné en plein coeur de la bataille, en train de repousser bravement la vague. Il n'était peut-être finalement pas aussi mauvais qu'il le pensait! Il fallait l'aider...et LUI, lui expliquera ce qui se passe!
Il sortit soudainement de ses pensées et, sans se retourner, il s'adressa au volatile:

-Hé toi! Tu sais te battre? J'ai remarqué tes...machins sur tes avant-bras.

Sans attendre une réponse, il rangea son pistolet, recula de quelques pas et sauta au-dessus du gouffre d'une cinquantaine de mètres de profondeur qui le séparait de l'immeuble d'en face. Il agrippa de justesse un porte-étendard qui plia mais heureusement sans se rompre sous son poids. Une fois de l'autre côté, il fit signe à l'autre de le suivre.
Il n'avait pas spécialement peur du vide, mais il se rendit compte après coup que si le poteau avait cédé...Brrr! L'idée lui fit froid dans le dos...

-Oh! Et 'tention au poteau! Il est vicieux!

[à Starwolfff!]

Il ferma les yeux lorsqu'il vit que le renard lui tirait vraiment dessus... Enfin, c'est ce qu'il croyait, les balles ne vinrent jamais le heurter. Pas même un pincement, il rouvrit les paupières pour voir que le furry était encore là, juste devant lui. Il n'avait pas bougé d'un pouce et semblait vraiment, mais vraiment vouloir le tuer. Il savait bien qu'il ne le ferait pas, il n'avait pas l'allure d'un tueur à sang froid comme ça... Par contre lorsque il décida de regarder ce qui se passait en bas et de l'interpeller de façon, lui semblait-il, assez provocante, il passa du vert au rouge. Il finirait en renard haché s'il continuait comme ça, il savait pas à qui il s'en prenait, lui!*

Drassel : "Hé toi! Tu sais te battre? J'ai remarqué tes...machins sur tes avant-bras."

Machins...? Machins?! Comme osait-il traiter ses Akiros de vulgaires "machins". Se retenant pour ne pas lui sauter à la gorge, il rechargea ses deux Akiros de ces fléchettes grappin et le suivit dans son trajet. Sauf qu'il n'allait pas rester en arrière de lui, lentissime et infirme à côté de sa grandeur. Il agrippa le porte-étendard de justesse après son saut assez prodigieux.

Drassel : "Oh! Et 'tention au poteau! Il est vicieux!"

Aéris couina un juron lorsque le tout plia dangereusement, on entendait un grincement. Il devait se dépêcher de se replacer sinon il allait tomber. Il se maudit de ne pas avoir reçu d'ailes à sa naissance et avança, suspendu au dessus du vide, lentement mais sûrement, sur le poteau pliant de plus en plus. Il ne pourrait pas se rendre...

*CRACK*

Aéris : "WAaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaAAAAAAAAAAAAAAH!"

D'accord, il allait se fracasser en morceau dans quelques secondes. Il pointa rapidement son bras droit vers un bâtiment et activa le mécanisme. La fléchette vint se planter directement dans le bâtiment, et avec la force de la gravité faisant son œuvre. Il fut rapidement changé de direction : soit directement vers un bâtiment. La corde banda sous le poids du volatile et bientôt il s'écraserait dans une fenêtre... Un sort assez ironique pour un oiseau...

Mais par chance, il eut le temps de mettre ses jambes en premier et amorti, non sans un piaillement de douleur, le choc qui fit craquer le mur de pierre sous ses pieds. Rapidement, succédant fléchette après fléchette, il remonta le bâtiment saint et sauf. On put entendre plus bas un son assez désagréable. Le poteau venait de heurter le sol en bas, émettant alors un son très agressant. Il faillit perdre sa concentration pendant son ascension, mais fini par rejoindre le renard. Il se releva de toute sa hauteur et le regarda avec défi.

[À Psy]

Cyclone n'en avait que faire, des morts, des blessés et des autres. Il s'était lancé dans une baston sanguinaire qu'il allait laisser peu de survivants, même aucun. Dans la tête du furry l'exile de toute cette population malsaine vint éguiser son envi de sang. La malédiction de Cyclone oppérait toujours, celui-ci ne voulait pas que tuer ses opposants, mais bien les déchiqueter, les mettre en lambeaux et de les faire souffrir afin de les anéantir à jamais.

Cyclone fourvoyait ses assayants avec des coups de sa lame. Cependant il ne se contantait pas de les tuer, il mordait ceux-ci à la nuque afin de faire gicler plus de sang possible. Des souvenirs lui défilaient sur la rétine, des souvenirs de haine, cette haine qui le faisait avancer cette haine qui l'avait poussé à tuer sauvagement son frère et à décimer son peuple. La haine qui l'avait également poussée à abandonner son fils à sa création qu'il lui fit perdre sa vision et sa liberté. Ces images ne firent qu'agraver la situation, plusieurs brigands avaient profité du moment d'inatantion et lui avaient tailladé plusieurs partie de son corps.

Un tremblement de terre vint soudain le chercher de son état pensif. Les entailles étaient très profonde et il le remarqua qu'après ce phénomen. La faille dans le sol semblait vouloir se manifester une seconde foix.Cependant, elle sembait souvrir plus puissament que la précédente. Jusqu'à présent on pouvait d'instinguer qu'une petite fissure sur le sol. Après quelques secondes de silence plus tard on pouvait distinguer une patte imense qui était sorti de la fissure afin de l'élargir, puis l'on vu la deuxième qui venait prêter main forte à la première. L'échidné sombre laissa sortire une phrase de sa bouche.

Cyclone*:''...Ce monstre?...Lui?...Ézuldur?''

[À Drassel!]

Drassel, impatient, fit mine de regarder une montre qu'il n'avait pas à son poignet. Lorsqu'il vit le volatile disparaître dans le vide, un frisson de stupeur parcourut son échine jusqu'à sa queue. Courant jusqu'au bord, il le vit tirer un grappin avec son espèce de gant, puis avec l'autre. Il le regarda se hisser tant bien que mal sur le rebord et le toiser en reprenant son souffle. Le renard fit un effort intérieur pour ne pas rire...
Il se détourna pour cacher son sourire en coin, et lui fit signe de le suivre.

Il arriva sur le champ de bataille si on peut dire: le sang foncé tachait le béton, et des membres éparpillés gisaient ça et là. La population environnante s'était enfuie et on entendait les sirènes de police au loin, se rapprochant lentement. Au centre de l'action, il vit l'inconnu aux prises avec une dizaine d'hommes tout droit sortis...de la crevasse? Il en sortait par centaines, se hissant avec peine vers la lumière du jour. L'adrénaline du jeune renard monta rapidement dans son sang. Il ne voulait plus comprendre ce qu'il se passait. Le temps sembla ralentir autour de lui, il ne s'intéressait qu'au moment présent: aider cette chose, qui ou quoi qu'elle soit, dans son combat qui sentait la défaite déloyale. Il sauta au sol, sorti son revolver et, pointant simplement un ennemi, lui explosa la tête. La balle ne s'arrêta pas et en foudroya deux autres sur le point de prendre l'inconnu par derrière.
Il profita que l'attention ne soit pas encore sur lui pour recharger. Il avisa un groupe particulièrement dense d'ennemis, ils passèrent près d'une voiture abandonnée dont le moteur ronronnait encore. Il eut une idée.
Il ferma le barillet et le fit tourner sur son axe, faisant cliquer le cran d'arrêt. Il visa juste entre les deux roues arrières...

BAOUM

Une violente déflagration se fit ressentir, l'air chaud fouetta le pelage roux du renard. La bagnole s'envola telle une sauterelle au derrière enflammé et envoya valdinguer une vingtaine d'assaillant tout autour. Certains encore vivant couraient en agitant les bras, complètement trempés d'essence en combustion.
Drassel prit son arme par le canon et fracassa le crâne d'un imprudent. Il rejoignit enfin celui qu'il poursuivait et assura ses arrières. Ils étaient encerclés...quelle idée lui avait pris de se jeter au coeur de la bataille? Il chercha le volatile du regard, espérons qu'il sache se battre...

[à Starwolfff!]

C'était le chaos total en bas, mais quel champ de bataille! Le renard entra rapidement en action avec son arme à feu et le vit s'attaquer à plusieurs ennemis sortant de cette crevasse. Il s'agissait d'êtres violents, et surtout, des criminels. Ça sautait aux yeux, il y avait également des fous qui tentaient de sauter sur le dos des gens. Drôle de spectacle auquel il allait prendre part pour sûr! Il suivit les traces du canidé pour bientôt faire parti de ce gigantesque chacun pour soi et d'attaquer les premiers ennemis qu'il vit. Il mit, rapide comme l'éclair, ses fléchettes bien normales, des deux côtés cette fois-ci! Il allait voir de quoi il était capable, cette stupide boule de poils avait une arme puissante, mais elle était loin d'être aussi rapide que la sienne. Il était temps de faire un carnage!

Bientôt dans les rues, on pu voir le jeune hybride aigle s'attaquer aux assaillants un après les autres. Il tirait vite comme l'éclair et l'impact des fléchettes venait transpercer la chair de plusieurs d'entre eux. Étrangement, il commençait à sentir une drôle de pression dans son dos, une pression qui venait de l'intérieur de son corps. Et du fait même, ses fléchettes commençaient à émaner une trainée cyan de lumière quand il tirait. Pour couronner le tout, il ne pensait même plus à recharger ses Akiros, car il ne manquait pas de munitions... Pourquoi donc? Bientôt ce ne fut pas que ses fléchettes qui furent de cette couleur, son corps commençait aussi à émaner d'une lumière verdâtre, comme ses plumes. Aéris n'avait aucune idée de ce qui se produisait, mais il continuait d'abattre les félons qui venaient par trentaine par l'entremise de cette faille.

Contre toute attente, car il ne s'y attendait effectivement pas du tout, quatre ailes bien distinctes lui poussèrent dans le dos. Non un doux et soyeux plumage, mais de l'énergie pure qui produisait une intense lumière. Il avait l'impression de ne plus être lui, on aurait presque pu dire qu'il n'était plus seul dans son corps. Quelque chose lui donnait une incommensurable puissance, mais il ne savait pas quoi. C'était étrange... Mais en même temps, il était sûr de lui. Maintenant, les fameuses fléchettes d'Aéris n'étaient plus du tout de la matière, mais des dards de lumière qui transperçaient aussi bien la chair que la pierre. Il s'occupait de son lot de méchants, l'autre canidé ferait de même.

Le volatile arrêta de bouger en tous sens et regarda la dernière masse d'ennemis qui venait de sortir de la crevasse devant lui. Comme par réflexe, car il ne sut pas trop ce qui se passa à ce moment précis, il pointa ses deux Akiros vers le groupe de mécréants et hurla presque dans la folie de la bataille.*

Aéris : "Mistraïlion : Vent de Justice!"

Deux orbes se formèrent sur ses mains et s'agglutinèrent au bout de ses Akiros, puis il y eut une explosion, littéralement. Deux projectiles gros comme des avant bras filèrent, portés par le vent. On aurait dit deux flèches de cristal scintillant qui filaient à toute vitesse vers la poignée de damnés qui trainait à l'avant. Ce qui suivit fut à peine descriptible, il n'y eut même pas une seule goute de sang versée, les corps son désintégrèrent complètement, ne laissant même pas de la poussière derrière eux. Ils avaient littéralement disparus de la surface de la Terre. Que c'était-il passé? Aéris n'en avait plus la moindre idée, il était couché au sol, ses ailes s'étaient évaporés et il avait le tournis, comme s'il venait de se réveiller.*

Aéris : "Que... J'ai... manqué quelque chose?"

Cyclone percuta le sol avec ses genoux, celui-ci commençait à subire les blessures qui lui avait été infligées auparavant. Quand tout à coups Cyclone vit des images de son père, ce sadique de père indigne. Il revit chaque coup qu'il lui avait donné, chaque flaque de sang dans laquelle l'échidné baignait après chaque raclée qu'il prennait, sans broncher, sans pleurer, sans parler. La haine était sa seul issue de secours, s'imaginant des scénarios sanglants. Quand soudain Cyclone vit une toute autre vision mettant en scène les mêmes personnages, Willgore-be* étant au piano effectuant quelques notes et son fils Cyclone agé de 8 ans le regardant jouer une pièce de maître. Cependant, ce bon souvenir eut aucun effet sur la rage qui consummait Cyclone. Celui-ci n'était qu'un monstre comme son père ayant également fait subir à son fils un mal intense.

Des larmes coulaient maintenant des yeux de l'échidné qui se faisait toujours entailler par ses assaillants. Un désespoir profond se faisait vivre à l'intérieur de Cyclone. Celui-ci éclata en sanglots.

Sabre*:'' Mais qu'est-ce que tu fais Cyclo? Sal con tu vas nous tuer!

Cette phrase resonna dans la tête de Cyclone brièvement, mais celui-ci était trop préoccupé dans ses souvenirs. Cependant, elle le fit légèrement sortir de la torpeur. Ce qui le tira de se bordel fut l'explosion qu'avait provoquée le jeune renard audacieux. Une jambe puis une deuxième, l'échidné était maintenant sur pattes et s'engagea dans une marche boiteuse. Il s'enfonçait difficilement dans la foule qui s'était totalement désintéressée de lui afin de rejoindre le monstre qui se dressait devant lui. La douleur lui était insoutenable, ses yeux se fermèrent l'un après l'autre pour qu'il finisse enfin sa chute par terre. Il s'écroulait l'amentablement au sol comme une vulgaire poche de patate et en tombant il dit un nom presque incompréhensible.

Cyclone *lessivé*:'' Éz...ul...dur''

Le monstre récupéra son arme qui prit une toute autre forme, celle-ci devint plus grande, elle s'ajusta à son utilisateur. Un pentacle vint se dessiner sur le dos de Clyclone, puis une fumée intense vint s'en dégager et on put remarquer le projet Psychone à quelques mètres de la ayant généré ce pentacle afin de dissimuler son créateur. Psychone enchaîna d'un saut afin de récupéré Cyclone et filer sur le toît d'un batîment.

Spoiler:

[À Drassel]

-What the...?!

Lorsqu'il vit le volatile se faire pousser quatre ailes vertes dans son dos, ce furent les deux seuls mots qu'il put sortir, les yeux grands comme des soucoupes, avant de se retrouver projeté au sol par l'onde de choc produite par deux projectiles du calibre d'un gros obus de char d'assaut chacuns, qui décimèrent les derniers ennemis d'un seul coup.
Il se releva avec peine, ramassa son Python tombé un peu plus loin et regarda autour de lui: le chaos total, des corps gisaient çà et là, baignant dans des flaques rouge sombre.

*FLASH*
Il se revoyait cette nuit, seul contre cet ours, il entendait la détonation...grognement sourd...douleur au visage...

Les yeux vides, il caressa cette cicatrice qui témoignait de ce moment tragique...et tout à coup un éclair de douleur passa devant ses yeux; sa main droite palpitait et son majeur était plié dans une position bizarre. Sous son gant, la peau était gonflée et virait au bleu. Comment il avait dû se le casser en atterrissant...
Grognant et gémissant, il saisit son doigt et, prenant quelques profondes respirations, il le replaça dans un craquement sourd, lui arrachant un autre cri de douleur et une flopée de jurons colorés.
Il rejoint les autres en boitillant. Sa main pressée contre son ventre.

-Ça va? Vous allez bien?

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